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Votán I
Un scarabée sur le réseau
(Durito version freeware)

lundi 5 août 2013, par SCI Marcos

Juillet 2013.

Avant de vous expliquer comment ça va marcher, ce truc de la petite école (quelque chose comme un « guide d’itinéraire » ou un « manuel de mauvaises manières », ou encore un « manuel de survie »), nous allons jeter un œil pour voir où en sont ceux de là-haut. Pas parce que nous sommes dispersés (nous le sommes, pas le moindre doute) mais parce que nous essayons de regarder leurs calendriers et leurs géographies, autrement dit nous essayons de comprendre.

Alors soyez aimable et patient, et accompagnez-nous dans ce regard depuis ici vers leur là-bas. Voyons… mmh…

Tant de conjoncture-historique en essayant, en vain, de s’emparer de l’attention avec des gros titres choc. L’imposture médiatique vaincue à présent par les hashtags — ou quel que soit leur nom — (« viraux », on les appelle, parce qu’ils sont massifs, pas parce qu’ils sont nocifs… ou bien si ?).

Ah, le désespoir des communicologues, politologues, éditorialistes, rédacteurs en chef : les sujets « d’actualité », ils ne les mettent plus en avant, ils les signalent, ils imposent leur analyse — bien souvent lubrifiés par des billets de toutes les couleurs — mais chacun selon sa manière, son calendrier, sa géographie.

Laissons un moment de côté cette pathétique relation entre les personnalités du spectacle et de la politique à tous les niveaux — majestés, ministres, présidents, gouverneurs, législateurs — dont la « transcendance » n’occupe que les journalistes frivoles (c’est-à-dire tous ceux qui sont payés). Les réflexions de politologues et de journalistes sur ce sujet n’attirent plus que les chaque jour plus rares « professionnels du commentaire » dans leurs colonnes.

Selon la sentence « touitteuse » de Durito : « De la relation entre le baratin et la politique, soit : Photoshop les crée et eux•elles s’assemblent ».

Parce que maintenant les gens (cette masse rebelle qui ne regarde pas où on lui ordonne de regarder, et qui n’écoute pas ce qu’on lui ordonne d’écouter) ont acquis la manie de ramener le quotidien au premier plan : comment se coiffer, ce qui m’est arrivé à tel endroit, ce qui me plaît-déplaît, ce que j’ai vu-entendu-on m’a dit-on dit, les crimes qui n’apparaissent pas dans les moyens de communication payants, les ridicules répétés des gouvernants (autrefois occultés par des montagnes d’argent dans les placards de la communication payante) à présent exposés sans contrôle.

Le supposé paladin de la liberté et de la démocratie, le gouvernement étasunien, espionne impunément, ou commet des monstruosités sur toute la planète ? Paf ! Le réseau se transforme alors en la main irrévérencieuse qui flanque par terre la mise en scène derrière laquelle se cache la grande obsession du Pouvoir : contrôler tout et tou•te•s, tout savoir.

Et tout à coup, quand le Pouvoir se rend compte que ça ne lui a servi à rien de payer autant pour que les principaux réflecteurs (les médiatiques) s’éteignent ou se concentrent sur le spectacle nunuche à la mode, le respectable, les gens, la plèbe, la bande allument leurs petites lumières, pas pour accompagner rythmiquement la ballade d’en haut, mais pour mettre en évidence que le roi-prince-ministre-président-gouvernant-législateur est nu.

Se sachant exposé, le Pouvoir ne parvient qu’à balbutier des incohérences et, bien entendu, à criminaliser ceux qui l’ont mis à découvert. Tel ou tel gouvernant ou haut fonctionnaire porte d’un air pathétique son syndrome de « vous-ne-savez-pas-à-qui-vous-vous-frottez » ? Paf ! Voilà son « dégage ! » cybernétique et tout le monde le-voit-l’entend-le-diffuse. Et, bien sûr, la consécutive réponse juridico-policière des politiques : arrestations de touitteurs, initiative de loi pour contrôler les réseaux sociaux, espace aérien mondial usurpé par le gouvernement étasunien, pathétique servitude des gouvernements européens (« c’est rien qu’un Indien, arrêtez-le »).

Mettez le nom que vous voudrez à ceux qui sont là-haut ou prétendent l’être : Peña Nieto, Obama, Berlusconi, Rajoy, Poutine, l’etcétéra que vous subissez dans votre coin. Grands, moyens et petits (tous mauvais) comédiens, dansant au rythme frénétique d’internet (est-ce la peine de préciser que ce n’est même pas eux qui mènent la danse ?). En résumé : internet = (égale) la globalisation immédiate et massive du ridicule et de l’incapacité de la classe politique.

Mais attention ! Là-haut, ils n’ont pas tardé à se rendre compte que l’instantané (l’évidence massive de leur incompétence) est aussi fugace. Et que le remède à un scandale est un scandale plus grand. Le meilleur antidote à un « hashtag » viral est un autre pareil. Tant que ces dénonciations ne passent pas au « il faut faire quelque chose », puis au « il faut faire ceci » et de là au calendrier et à la géographie (« il faut le faire en tel lieu, tel jour »), eh bien il n’y a pas de problème. Le Pouvoir ne voit pas d’inconvénient à ce que ses ridicules soient des sujets de discussions de comptoir, mais si, par exemple, les nouveaux « terroristes internationaux », c’est-à-dire les réseaux sociaux, passent de la raillerie à la mobilisation… alors là, oui, commencent à sonner les « téléphones rouges » (ok, je sais qu’on ne les utilise plus, mais je crois que vous me comprenez) dans les centres du Pouvoir mondial, soit dans les centres financiers. Parce que c’est une chose que de s’indigner individuellement face à l’injustice, et une tout autre que de se transformer en un collectif d’indignés. En somme, les problèmes deviennent sérieux quand les « petites mains d’en bas » du réseau se transforment en poings provocants dans la rue… et dans les champs.

Mais là-haut les analystes insistent sur fameuse et archi-fameuse « conjoncture » (le « contexte historique », mon bon). Et il s’agit du spectacle de toujours. Par exemple, les élections… Fraudes préélectorales, électorales et postélectorales. La conclusion, alors, est à peu près unanime : « ça ne sert à rien »… jusqu’à la saison électorale suivante où l’illuminé de service offre encore une fois la même chose : la liberté tant désirée au bout du bulletin de vote. Ainsi le salut, c’est de peindre une croix à un endroit précis d’un bout de papier, de le déposer avec ferveur dans une caisse, et d’attendre que cet être intangible qu’est « la majorité » se montre comme l’ironique déguisement de qui décide réellement : une poignée de grands messieurs et mesdames de l’argent.

« La Société du Pouvoir », comme nous l’appelons, nous hommes et femmes zapatistes, peut-être rien que pour signaler que ce n’est pas dans l’appareil politique traditionnel exalté par la science politique du même métal et les politiciens idem que résident le Pouvoir et son criminel exercice.

Ah, la classe politique et les coryphées qui l’accompagnent. Comme s’ils étaient à des années-lumière de la réalité, les politiciens d’en haut ne se sont pas aperçus que ce qu’ils prétendent gouverner n’existe plus. Leur (mauvaise) comédie n’est que la mise en scène derrière laquelle se cachent les décombres d’un monde… de leur monde…

DURITO version π (3,14159265 etc.)

Un politicien est comme un zombie avec une pancarte « végétarien radical », et quel que soit son thème de campagne, dans le fond c’est toujours : « je suis toujours le même, mais maintenant, je vais bien me conduire », me dit Durito, qui soutient que Hannibal Lecter n’est rien d’autre qu’un zombie avec de bonnes manières et des compétences gastronomiques (figurez-vous que viennent à la petite école deux spécialistes en gastronomie, sûrement intrigués par les ingrédients du plat « Marco’s Special », ne convenant pas aux végétarien•ne•s et jouissant d’un tel succès qu’on peut oublier Ratatouille. Est-ce que par hasard ils voudraient voler la recette secrète ?).

Oui, Durito est revenu. L’autodéfini « unique superhéros qui ne met pas de collants, ni de slip par-dessus les collants… ni par-dessous les collants ».

Cela fait des jours que Durito insiste sur le fait que c’est son tour. À mon argument, que beaucoup ne se souviennent pas de lui et que plus encore n’ont même pas idée de son existence, Durito m’a donné sa carte de visite et me demande de la publier. Il a insisté, si bien que je vous la mets, au cas où un quelconque paumé (ou paumée, n’oublions pas l’équité de genre) déciderait de la découper et de la garder sous la main :

Don Durito de La Lacandone C.E. à M.V. à (i)R. (i)L.
Chevalier Errant
Feuille de Huápac # 69
Montagnes du Sud-Est mexicain

Je sais que c’était une erreur, mais je lui ai demandé ce que diable voulait dire ce truc de « C.E. à M.V. à (i)R. (i)L. » et il m’a répondu : « Chevalier Errant à Monture Versatile à Irresponsabilité Illimitée ».
Je lui ai dit que personne n’utilisait plus les cartes de visite, que maintenant il y a des « blogs », des « profils » et équivalents cybernétiques. En réponse à mes remarques, Durito m’a repris la carte, a gribouillé dessus et me l’a rendue. À présent, elle dit :

Don Durito Point Com.
Chevalier Errant et Tagueur Cybernétique.
Arrobase plus w (mais triple) point #jesuis69moijemoije.
(Tague les murs des fessebouqueurs et des autres. Devis gratuit)
Version 7.7 bis
Téléchargement gratuit seulement pour Linux
Dites oui au logiciel libre

Évidemment, je ne lui ai pas demandé ce que voulait dire tout ça.

Bon, la question, c’est que Durito m’a dit que c’est maintenant, quel meilleur moment pour faire sa réapparition que quand un petit, tout petit nombre de personnes, de géographies et de calendriers si épars, sont en train d’attendre le début des cours à la petite école zapatiste.

Pour ceux qui ne le connaissent pas ou ne se souviennent pas de lui (ou pour ceux qui, comme l’auteur de ces lignes, ont fait l’effort de l’oublier), Durito est un scarabée. Certes, pas n’importe quel scarabée. Il se dit chevalier errant (et ça lui prend de réciter des paragraphes entiers de L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche), il a un trombone mal déplié comme lance, un bout de coquille de cacaté comme heaume, un couvercle de flacon de pilules comme bouclier, et comme épée, bon, là, c’est des grands mots, parce que son épée n’est rien de moins qu’« Excalibur » (bien que son apparence soit celle d’une brindille). Pour compléter, il a pour monture non pas une rosse, mais une petite tortue de la taille du pouce, qu’il appelle « Pégase » (« parce qu’on croirait qu’elle vole quand elle prend de la vitesse », précise Durito).

Durito, ou Don Durito de la Lacandone dit que sa mission est, je transcris textuellement ce qu’il me dicte, de défier le puissant, de secourir le démuni, d’arracher des soupirs aux dames, d’être un modèle pour posters, et… et ce qui se présentera sur le chemin, parce qu’il n’est pas question non plus de s’enfermer dans des petites cases, hein ? Par exemple, je fais aussi de l’ingénierie — je suis maçon, homme à tout faire —, de la plomberie, de la peinture, je suis conseiller en amour, apothicaire, webmaster, mage, goûteur de glaces à la noix, clerc de notaire, spécialiste en traitements de beauté qui incluent lavage, graissage, carrosserie et peinture, etcétéra. N’oublie pas de mettre l’accent sur le « etcétéra ».

Alors, profitant du fait que — de même que des millions de personnes — la conjoncture historique ne nous prend pas en compte, et en attendant le jour fatidique où commenceront les cours de la petite école zapatiste, Durito va donner maintenant un cours propédeutique, dit-il, de « haute politique ».

Et pour le faire, Durito se met en mode « Massively Multiplayer Online » — MMO — (pour que tout le monde ait accès, dit-il, au moins en Word of Warcraft et en Call of Duty) et il commence par… Un Twit ?!

« Les partis politiques institutionnels sont le “bios hacker” de la lutte pour la liberté »

(Durito sourit, satisfait de sa capacité de synthèse, mais éprouve le besoin de développer, alors… bonjour la souffrance…)

Pour comprendre le fonctionnement contemporain de la politique d’en haut, il faut avoir recours à leur nouvel athénée : les médias payants. Attention : remarquez que je n’ai pas utilisé le traditionnel « médias de masse », parce qu’il y a des médias alternatifs (ou libres, ou ce qu’on voudra) qui sont massifs, et d’autres qui sont terrain de lutte, comme internet.

Prenons, par exemple, la télévision. Allumez votre poste et appréciez comme la réalité imite la publicité. Vous avez là ces annonces avec des appareils merveilleux qui permettent non seulement de perdre du poids, mais qui vous donnent aussi une silhouette de moijemoije, de cours-plus-vite-je-te-rattrape.

En faisant l’acquisition d’un de ces appareils, vous pouvez vous gaver de pinard, de farines, d’hydrates de carbones, d’hydrocarbures, de sucre, de benzoate de sodium en généreuses proportions, et en plus vous allonger sur le lit, ou le canapé, ou le hamac, ou par terre (n’allez pas vous faire des idées, il y a encore des classes sociales), et y aller au jeu vidéo, au roman ou à la série télé. En quelques jours, vous aurez une silhouette comme le jeune homme ou la demoiselle qui en ce moment est en train de démontrer que l’appareil est facile à utiliser, en plus d’être bien commode pour étendre le linge.

Bon, c’est comme ça qu’est la politique d’en haut au moment où ils vous demandent de voter pour eux. Il n’y a pas besoin que vous vous organisiez, que vous luttiez tous les jours et partout pour vous construire un destin. Pour ça, ben voyons, il y a ce produit. Dans sa nouvelle version, nous avons ajouté un bouton reset, et maintenant elle comprend un flacon de gel au parfum de petites fleurs. C’est lui qui se chargera de tout. Vous, asseyez-vous confortablement et vous verrez comment affluent les offres d’emploi digne, les crédits à tout petit taux d’intérêt, les écoles laïques, scientifiques et gratuites, la culture à la portée de tous, les logements avec tous les services qui servent vraiment et à bas prix, les aliments complets, les hôpitaux bien équipés et le personnel médical formé, les prisons pleines de vrais délinquants (c’est-à-dire de banquiers, de fonctionnaires et de policiers), la terre à qui la travaille, les richesses naturelles propriété de la nation. Bref, le monde dont vous avez toujours rêvé, mais sans avoir à faire autre chose qu’une croix sur ce bulletin de vote. Non, vous n’avez même pas besoin de prendre la peine de surveiller s’il n’y a pas de tricherie ou si les voix sont bien comptées, nous le faisons pour vous !

Ah, le « bios hacker » de la liberté : perdrez du poids sans bouger (c’est l’appareil qui bouge pour vous) ; soyez libre sans lutter (c’est le leader qui lutte pour vous).

Bon, maintenant, n’éteignez pas votre téléviseur. Voyons ce qu’il y a derrière ces annonces. Non, ces jeunes gens musculeux et ces demoiselles plantureuses n’utilisent pas ces appareils. Si vous le leur demandez hors micro, ils vous diront qu’ils sont inutiles, que jamais ils n’en achèteraient un, qu’un bon corps ne s’obtient qu’avec une alimentation équilibrée et en faisant de l’exercice. Vous me suivez ?

Bon, pareil en politique : ceux qui véritablement commandent dans le monde ne croient pas à la démocratie électorale, ils savent bien que ce n’est pas elle qui décide de rien de fondamental. Que le commandement véritable, le Pouvoir, est d’un autre côté, de LEUR côté.

Mais il se trouve que lorsque vous êtes sur le point de changer de chaîne, ou de mettre le DVD « de production alternative » pour voir The Walking Dead, apparaît un nouveau monsieur, ou dame, ou demoiselle, qui vous dit de ne pas changer, que si vous votez pour lui•elle, alors là vous allez vraiment obtenir ce dont vous avez tellement besoin et que vous méritez, que pour l’obtenir, tenez, vous n’avez qu’à cocher ce bulletin de vote ici, sur ce logo qui, c’est vrai, a l’air d’être un logo de néfaste-bouffe…

Bien, à présent un questionnaire à choix multiple pour valider ce cours propédeutique :

Vu ce qui précède, vous...

a) Écoutez le monsieur-dame-demoiselle et vous vous dites qu’il faut tenter le coup, que cette fois-ci est peut-être la bonne, qu’il faut faire un nouveau parti politique… avec les mêmes que d’habitude.

b) Vous changez de chaîne ou vous mettez le DVD sur play et vous commencez à commenter avec votre partenaire ou votre chien ou votre chat, ou avec les trois, sur le thème pourquoi les zombies perdent toujours alors qu’ils sont une majorité écrasante : Bon, pas toujours, plutôt presque jamais / À la fin c’est les zombies qui gagnent / Et il y a ce film de Romero où joue celui de Mentalist, et où à la fin on voit que les zombies vont se chercher un endroit pour eux / Ah, il s’appelle « Zombie Land », « Terre des morts » / Oui, ils s’en vont peut-être horrifiés par la sanguinaire cruauté des vivants / Mmh, tu dis que les zombies vont faire, comme qui dirait, leur commune autonome rebelle zapatiste ? / Ou qu’ils vont à la petite école zapatiste / C’est sûr, ça va être plein de gens bizarres / Oui, comme nous tous / Et nous toutes, Ducon / Paf / Bon, bisous.

c) Vous n’avez pas de téléviseur, ou vous l’éteignez et vous cherchez sur internet si quelqu’un a déjà dégotté un autocar pour San Cristóbal de Las Casas (Chiapas), du 8 au 18 août, pour arriver à la fête, aller à la petite école, et assister à la chaire des peuples originaires. Pendant que l’ordi s’allume, vous essayez ces bottes horribles que quelqu’un vous a signalées comme utiles pour quand vous irez au Chiapas.

d) Vous n’avez pas lu-compris la question.

Autoévaluation (ne trichez pas) :

Si vous avez choisi l’option a, pas la peine de venir, vous allez faire des colères et c’est tout. Si vous avez opté pour la réponse b, ne vous en faites pas, nous aussi nous avons l’air de zombies… bon, mais un petit coup de peigne vous ferait pas de mal. Si votre choix a été la c, il est bon que vous sachiez que ces bottes ne vont pas vous servir à grand-chose. Si vous avez choisi la d, alors revenez au début du texte (non, pas celui-ci, celui qui a commencé à s’écrire il y a plus de cinq cents ans).

Tan-tan. Fin du cours propédeutique de Durito.

*

Et les femmes et les hommes zapatistes, quelle option ils choisiraient ? Est-ce qu’ils utiliseraient des appareils d’exercice ou un régime équilibré, ou les deux ? Ou aucune de ces options — vous voyez, les zapatistes, leur truc, c’est de construire leur propre option.

Ah, ces réponses, vous les trouverez peut-être dans le cours « La Liberté selon les zapatistes ». Je ne peux pas vous l’assurer. Ce qu’en tout cas vous devez tenir pour certain, c’est que, même si les réponses se font rares, il y aura abondance de questions.

(Ah, Durito a apporté aussi un conte, « l’histoire du chat-chien », mais je le garde pour un autre jour).

Bon. Salut, et croyez-moi, ce qui en vaut la peine n’est pas facile, par exemple grimper cette colline pour voir de là comment la lumière, à la fin, se blottit dans l’ombre du petit matin.

(À suivre)

Depuis les montagnes du Sud-Est mexicain,
SupMarcos.
Mexique, juillet 2013.

« Images inédites de Durito. Top Secret ».

De León Gieco et avec la voix de Carlos Karel, la chanson Señor Durito.

Chanson qui parodie la série télé The Walking Dead.

De la série populaire « Hitler s’aperçoit… »,
ici son chagrin à cause des campagnes électorales au Mexique et des nouveaux candidats…
comme le Chat Morris (attention : contient des mots grossiers qui pourraient choquer,
mais rien qu’on n’entende tous les jours dans n’importe quelle partie du monde).

Traduit par El Viejo
le 4 août 2013.

Source du texte original :
Enlace Zapatista

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