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Appel des Soulèvements de la Terre

jeudi 11 mars 2021, par Les Soulèvements de la Terre

La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissant·e·s, isolé·e·s et enfermé·e·s chez nous. Nous avons besoin d’air, d’eau, de terre et d’espaces libérés. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.

Appel à reprendre les terres et à bloquer les industries qui les dévorent

Nous sommes des habitant·e·s en lutte attaché·e·s à leur territoire. Nous avons vu débouler les aménageurs avec leurs mallettes bourrées de projets nuisibles. Nous nous sommes organisé·e·s pour défendre nos quartiers et nos villages, nos champs et nos forêts, nos bocages, nos rivières et nos espèces compagnes menacées. Des recours juridiques à l’action directe, nous avons arraché des victoires locales. Face aux bétonneurs, nos résistances partout se multiplient.

Nous sommes des jeunes révolté·e·s qui ont grandi avec la catastrophe écologique en fond d’écran et la précarité comme seul horizon. Nous sommes traversé·e·s par un désir croissant de déserter la vie qu’ils nous ont planifiée, d’aller construire des foyers d’autonomie à la campagne comme en ville. Sous état d’urgence permanent, nous avons lutté sans relâche contre la loi travail, les violences policières, le racisme, le sexisme et l’apocalypse climatique.

Nous sommes des paysan·ne·s. La France n’en compte presque plus. Avec ou sans label, nous sommes les dernier·e·s qui s’efforcent d’établir une relation de soin quotidien à la terre et au vivant pour nourrir nos semblables. Nous luttons tous les jours pour produire une nourriture saine à la fois financièrement accessible et garantissant une juste rémunération de notre travail.

Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais, nous avons décidé d’agir ensemble.

Depuis longtemps, l’économie nous a séparé·e·s de la terre pour en faire un marché. Erreur fatale qui nous mène droit au désastre. La terre n’est pas du capital. C’est le vivant, le paysage et les saisons. C’est le monde que nous habitons en passe d’être englouti par la voracité extractiviste. Après avoir enclos et privatisé les communs, le marché capitaliste et ses institutions précipitent aujourd’hui le ravage de la biodiversité, le bouleversement climatique et l’atomisation sociale.

L’ère Covid a achevé de rendre l’atmosphère irrespirable. Entassé·e·s dans des métropoles chaque jour plus invivables, confiné·e·s dans une existence hors-sol et artificielle, un sentiment d’étouffement nous étreint. Le coronavirus relève de la dévastation écologique, de l’exploitation globale de la terre et du vivant. Il dévoile notre totale dépendance à l’économie mondialisée, révèle la fragilité de cette fausse abondance étalée dans les rayons des supermarchés. La gestion gouvernementale a pour conséquence de reconfigurer l’économie (télétravail, dématérialisation…) tout en abolissant nos libertés fondamentales (loi sécurité globale, régime d’exception…).

Nous ne croyons pas dans une écologie à deux vitesses dans laquelle une minorité se targue de manger bio et de rouler en 4×4 hybride tandis que la majorité est contrainte de faire des jobs subis, de longs trajets quotidiens et de manger low cost. Nous n’acceptons pas que les exploitants agricoles soient réduits au rang de sous-traitants suréquipés et surendettés de l’industrie agroalimentaire. Nous ne nous résoudrons pas à contempler la fin du monde, impuissant·e·s, isolé·e·s et enfermé·e·s chez nous.

Nous avons besoin d’air, d’eau, de terre et d’espaces libérés pour explorer de nouvelles relations entre humains comme avec le reste du vivant.

Venu·e·s de toute la France, nous étions plus d’une centaine à nous retrouver à Notre-Dame-des-Landes le mois dernier. De sensibilités, de parcours et d’horizons très différents, un constat commun nous rassemble :

1. La question foncière est à la croisée de la fin du monde et de la fin du mois, de la planète des écologistes et de la terre des paysans. Dans les dix ans à venir, la moitié des exploitant·e·s agricoles de France va partir à la retraite. Concrètement, près d’un tiers de la surface du territoire national va changer de main. C’est le moment ou jamais de se battre pour un accès populaire à la terre, pour restaurer partout les usages et les égards à même d’en prendre soin.

2. Quoi qu’on puisse en penser ou en attendre, l’État laisse le champ libre au ravage marchand de la terre. Il organise le contournement des régulations foncières et environnementales qu’il a lui-même instituées. En guise de verdissement publicitaire, Macron rebondit sur la proposition de la convention citoyenne sur le climat d’organiser un référendum pour « inscrire la défense de l’environnement dans la Constitution ». Mais le même refuse d’interdire glyphosate et néonicotinoïdes. Le même s’apprête à bétonner à tour de bras en vue des JO de 2024. Il est grand temps d’établir un rapport de force pour faire redescendre l’écologie sur terre.

3. Nos luttes comme nos alternatives sont absolument nécessaires mais, séparées les unes des autres, elles sont impuissantes. Syndicalisme paysan, mouvements citoyens, activismes écologiques, agitations autonomes, luttes locales contre des projets nuisibles ne parviennent, seuls, à renverser la situation. Il est nécessaire d’unir nos forces pour impulser et inventer des résistances nouvelles, à la mesure du ravage auquel nous assistons stupéfait·e·s.

L’incertitude produite par la crise sanitaire ne doit pas nous empêcher de nous projeter et de nous organiser sur le long terme. Nous voulons faire advenir des soulèvements pour la défense de la terre comme bien commun. Nous voulons arracher des terres à l’exploitation capitaliste pour constituer des espaces libérés, propices à une multiplicité d’usages communs, de relations et d’attachements. Nous voulons défendre le monde vivant grâce à une agroécologie paysanne et solidaire, à la protection des milieux de vie et à une foresterie respectueuse.

Cela commence par trois gestes :

1. Pour faire cesser le ravage, nous appelons à enclencher le frein d’urgence, à concentrer nos forces pour cibler, bloquer et démanteler trois des industries toxiques qui dévorent la terre : celles du béton, des pesticides et des engrais de synthèse. Nous nous retrouverons en juin et à l’automne pour des grosses actions de blocage d’industrie.

2. Remettre la terre entre nos mains et l’arracher des griffes des accapareurs exige que nous soyons chaque jour plus nombreux à remettre les mains dans la terre. Des centres urbains jusqu’aux confins des périphéries, nous appelons à des reprises de terres, par l’installation paysanne, le rachat en commun ou l’occupation. Nous nous retrouverons dès ce printemps pour des actions d’occupations de terres contre l’artificialisation.

3. Pour restituer aux habitant·e·s et aux paysan·ne·s de chaque localité le pouvoir de décider de l’attribution, l’usage et la destination des terres, nous appelons à s’introduire en masse, chaises en main, dans les diverses institutions et lieux de pouvoir où se décide sans nous le devenir de la Terre. Nous ne pouvons laisser plus longtemps ce pouvoir entre les mains de la FNSEA et de l’agroindustrie, des aménageurs et des bétonneurs. Nous nous retrouverons à partir de la rentrée prochaine pour occuper ces lieux de décision.

La première saison des soulèvements de la Terre sera marquée par une première vague d’occupations de terres et de blocages contre le bétonnage : 27 mars aux Vaîtes à Besançon (jardins populaires vs extension urbaine), les 10 et 11 avril à Rennes à la Prévalaye (cultures collectives vs métropole), les 22 et 23 mai au Pertuis en Haute-Loire (paysans expropriés vs construction d’une déviation routière), les 19, 20, 21 juin à Saint-Colomban en Loire-Atlantique (défense du bocage menacé par les carrières de sable et le maraîchage industriel), au cours du printemps sur le plateau de Saclay dans l’Essonne (terres agricoles vs technopole), à partir du 29 juin (semaine d’actions de blocages d’envergure et simultanées ciblant l’industrie de la construction et du Grand Paris). Les 3 et 4 juillet, un grand rassemblement festif aura lieu pour célébrer la fin de la saison 1 sur des terres à défendre en Île-de-France.

La seconde saison des soulèvements de la Terre s’ouvrira en septembre par une marche populaire jusqu’aux portes du ministère de l’agriculture et de l’alimentation à Paris. Elle sera prolongée tout au long de l’automne et de l’hiver par des actions de réappropriation dans les institutions et des blocages des industries qui empoisonnent les terres.

Faire date. Agir ensemble au fil des saisons. Jeter toutes nos forces dans la bataille. Remuer ciel et terre. Entre la fin du monde et la fin de leur monde, il n’y a pas d’alternative. Rejoignez les soulèvements de la Terre.

Depuis la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, le dimanche 24 janvier 2021

Premiers signataires
(pour signer : lessoulevementsdelaterre@riseup.net)

Organisations, coopératives, associations, groupes (etc.) du monde paysan et de la forêt

Adret Morvan (58, 21, 71, 89), la Confédération paysanne France, Conf’ IDF, la Coopérative bocagère (Notre-Dame-des-Landes, 44), le collectif du Jardin des ronces (Nantes, 44), Collectif de paysan-forestier Longo maï Treynas (07), le Collectif l’Îlot vivant (Rennes 35), Des terres pour Auber (Aubervilliers, 93), GAB44 (Groupement des agriculteurs biologistes 44), GAB (25/90), ISF Agrista (Ingénieur·e·s sans frontières groupe agricultures et souveraineté alimentaire), l’association les Jardins des Vaîtes (25), l’association Abiosol, l’association VigilanceOGM21, les Lombrics utopiques (44), l’Atelier paysan, la classe BPREA 3 de l’école du Breuil (75), le GFA citoyen Champs libres, les Ami·e·s de la Confédération paysanne, La Maison paysanne de l’Aude, MIRAMAP (Mouvement interrégional des AMAP), Mouvement des coopératives Longo maï, Nature et Progrès, Pôle INPACT (Initiative pour une agriculture citoyenne et territoriale), le RAF (le Réseau pour les alternatives forestières), SCIC Couveuse Coopérative Les Champs des possibles, Sème ta ZAD (Notre-Dame-des-Landes, 44), SOS forêt France.

Fermes

La Bête Rave (23), Baptiste Cousin (vigneron, 49), Bergerie La Pastorale (38), Domaine Les Déplaude de Tartaras (42), GAEC de Croix-Perrière (69), GAEC de La Viry (42), GAEC Ty Menez (35), GAEC Saint-Hubert (44), Estelle Cizeron paysanne, Jardins de Vauvenise (70), l’association Lâche tout (Plessé, 44), la ferme Ciboulette (Savagna, 39), la ferme collective de l’Âne arrosé (79), la ferme collective de la Tournerie (87), la ferme de l’Oseraie (76), la ferme de la Pommeraie (39), la ferme des Pailles (Quilly, 44), la ferme du Bouffay (44), la ferme de Lachaud sur le plateau de Millevaches (Creuse -23), la ferme du Limeur (44), la ferme Lou Vié Staou (38) la ferme du Moulin du Châtillon, la ferme des Trois Fontaines (69), la ferme du Mouton noir (25), la ferme Duthilleul (70), la ferme en Cavale (ferme paysanne et pédagogique, 35), la ferme de la Quintillière (69), la ferme le Miam (Larchant, 77), le collectif de Vispens (Saint-Affrique, 12), le collectif des jardins de Marsaü (65), le Jardin debout (34), le Jardin des tille légumes (21), le Jardin des maraîchers (21), les Trois Parcelles (45), Romain Balandier paysan dans les Vosges, Récoltes et Semailles, ferme maraîchère (95).

Collectifs, organisations, groupes, etc.

Alternatiba ANV COP 21 Besançon, Amis de la Terre France, ARPENT (L’Association pour la restauration et la protection de l’environnement naturel du Tonnerrois), Assemblée des usages de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (44), Attac France, Attac Besançon, Baronnies en transition (26), CAPEN71 (Confédération des associations de protection de l’environnement et de la nature pour la Saône-et-Loire), COLL•E•C - Collectif d’échanges citoyens du Pays d’Aix, Collectif l’Îlot vivant (Rennes 35), La coopérative de la Maison commune de la décroissance (85), Coordination des opposant·e·s à l’A45, collectif Jaggernaut - Éditions Crise et critiques, comité Pli (revue, éditions, désertion), Désobéissance écolo Paris, Espace autogéré des Tanneries (21), l’association Sciences citoyennes, l’Union syndicale Solidaires 25, l’association Après la révolution, l’Internationale des savoirs pour tous, la Brigade d’intervention champêtre (BIC) (Rennes, 35), la Cagette des terres (44), La Commune de Chantenay (44), la Coopération intégrale du Haut-Berry CIBH (18), la Foncière Antidote, le groupe Écologie sociale Liège, Les Jardins de l’Engrenage (21), la librairie-café Les Villes invisibles (Clisson, 44), Les Faucheurs volontaires (69/42), la Lutte des Sucs : le collectif contre la RN88 de Haute-Loire (43), la tendance Émancipation intersyndicale et pédagogique, la ZAD du Moulin (67), le Carrouège - café culturel (58), le Chaudron des alternatives (centre Alsace), le collectif artistique ZO PROD (Poitiers 86), le collectif Bassines non merci de la Vienne (86) et des Deux-Sèvres, le collectif l’Antivol (37), le collectif la Tête dans le sable (Saint-Colomban, 44), le collectif Le Sabot (revue littéraire de sabotage), le collectif Or de question, le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), le collectif SAGA (Nantes, 44), le GRAPE (Groupe de recherche et d’action sur la production de l’espace), Ledokiosque (Lons-le-Saunier, 39), les Casse-noix (26, 38), les militant·e·s du Plateau de Saclay, Maiouri Nature Guyane, NDDL Poursuivre ensemble, Quartier libre des Lentillères (21), Reprises de Terres (collectif d’enquêtes), RER (Résistance écologiste Rennes), réseau RELIER (Réseau d’expérimentation et de liaison des initiatives en espace rural), RISOMES (Réseau d’initiatives solidaires mutuelles et écologiques) (Malain, 21), Terrestres (revue d’écologie politique), UCL65 (l’Union communiste libertaire 65), XR France, XR PEPPS, XR Poitiers, XR Besançon, Youth for Climate France, ZEA.

Soutiens

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