L’État a décidé cette semaine de détruire brutalement l’expérience collective dans la ZAD. Nous résistons chaque jour — habitant·e·s, soutiens, paysan·ne·s, voisin·e·s, jeunes et anciens. Nous le faisons avec notre cœur, nos corps, nos liens, avec toute la force qui s’est enracinée dans le bocage en cinquante ans de luttes et d’espoirs accumulés. Mais l’État continue à arracher des maisons, des fermes, des espaces agricoles et des ateliers, à piétiner des jardins, à raser tout ce qui est beau. Nous avons besoin de vous sur le terrain maintenant !
À toutes celles et ceux qui sont passé·e·s rien qu’une fois ici, à toutes celles et ceux qui auraient pu et pourront demain.
À toutes celles et ceux qui pensent qu’il faut des espaces d’expérimentation collective et continuer d’inventer des vies magiques face à ces barbares.
À toutes celles et ceux qui croient qu’il est encore possible de résister face aux rouleaux compresseurs de la marchandisation du monde et la destruction du vivant.
Il reste trois jours pour s’organiser pour venir en masse dans le bocage dimanche. Parlez-en partout autour de vous, amenez des ami·e·s.
Le temps est venu de nous retrouver pour dire que la ZAD doit vivre, panser ses plaies, se reconstruire...
[bleu violet]Infos pratiques, cartes et matériel à ne pas oublier[/bleu violet]
Plus d’infos sur les accès et la journée : [bleu violet]zad.nadir.org[/bleu violet]
Quelques images de la ZAD avant sa destruction partielle cette semaine
Source : [bleu violet]zad.nadir.org[/bleu violet]
12 avril 2018.