Le 17 janvier 2018, le gouvernement annonçait l’abandon du projet d’aéroport. Le 10 février 2018, 30 000 personnes venaient sur la ZAD fêter cette victoire d’étape et affirmer avec détermination leur attachement aux expérimentations sociales et agricoles qui se sont développées depuis des années. Le mouvement de lutte déclarait alors sa volonté de gérer collectivement les terres. Le 27 février 2018, le mouvement envoyait à l’État une convention collective provisoire couvrant les terres agricoles, les espaces boisés ainsi que les habitats et bâtis pris en charge et entretenus par le mouvement. L’État a voulu morceler le mouvement en refusant toute solution collective, n’acceptant que des occupations précaires provisoires individuelles. L’État a organisé des négociations avec la chambre d’agriculture et la FNSEA court-circuitant ainsi celles entamées avec le mouvement. La suite était alors prévisible : violences et agressions policières, comme pour le reste des mobilisations sociales actuelles. De nombreux·ses blessé·e·s sont à redouter, faisant craindre même des cas plus grave, rappelez-vous le drame de Sivens…
Nous, comité ZAD 04 du bassin de Forcalquier, répondons à l’appel envoyé depuis la ZAD à se solidariser. Nous occupons donc ce jour la mairie de Forcalquier [1] en demandant le retrait des forces dites de l’ordre de la ZAD.
Cette petite action n’est qu’une première, d’autres vont suivre. Notre imagination et créativité est grande…
À bientôt…
Comité ZAD 04
Source : [bleu violet]zad.nadir.org[/bleu violet]
9 avril 2018.