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Communiqués de l’Amassada
Après Notre-Dame-des-Landes,
le gouvernement joue la carte de l’intimidation en Aveyron

mardi 30 janvier 2018, par L’Amassada

Jeudi 25 au petit matin, les premiers rayons de soleil n’ont pas encore réussi à percer la nuit et les nuages, que déjà plusieurs dizaines de gendarmes pénètrent dans une dizaine de maisons du Sud-Aveyron pour signifier la mise en garde à vue de leurs habitants. Menottés, escortés sans relâche, dispatchés dans de nombreux commissariats du Nord-Aveyron, les gardes à vue prendront finalement fin toutes au même moment après plus de neuf heures.

Dès que la nouvelle se propage, un rassemblement spontané de plus de cinquante personnes est organisé devant la gendarmerie de Saint-Affrique, se déplaçant ensuite jusqu’à la mairie. Tous demandent l’arrêt de ces gardes à vue démesurées et s’unissent d’une même voix pour clamer que nous n’avons pas peur, que nous ne laisserons pas les bétonneurs détruire nos terres impunément.

Ce vendredi soir, alors que nous nous remettons de nos émotions, nous apprenons qu’une nouvelle procédure est lancée, sans lien avec la précédente, pour viser à interdire l’accès au site de Crassous à certaines personnes.

Nous sentons comme un vent de répression souffler en Aveyron, peut-être pour éviter que le vent qui nous vient de l’Ouest ne nous porte trop haut… Mais il est trop tard ! Le vent de révolte qui nous porte depuis trois ans a grandi, s’est transformé en tempête et se mêle à celui de la victoire de Notre-Dame-des-Landes.

Aditiaz les aménageurs, la tempête s’est levée, elle ne se calmera pas !
Pas res nos arresta

Source : L’Amassada
26 janvier 2018.

Des comparutions immédiates à Rodez !

Décidément, les promoteurs ont une imagination débordante lorsqu’il s’agit de tenter de bloquer toute opposition !

Vendredi 26 dans la soirée, plusieurs personnes ont reçu la visite d’un huissier de justice, afin de leur signifier leur comparution immédiate lundi 29 janvier pour leur interdire tout accès au site de Crassous sous peine d’astreinte. C’est à la demande de Théolia (promoteur du parc éolien) que la justice a été saisie pour un référé heure à heure, une procédure en accéléré que s’est empressée d’accepter la « justice ». Théolia demande ainsi à cette « justice » d’interdire à nos camarades un espace comprenant routes et chemins de randonnée autour de Crassous pendant une durée de quatorze mois, sous peine d’une amende de deux mille euros par heure de présence.

Cette tentative, diligentée par des entreprises et des intérêts privés pour restreindre les libertés des uns et des autres est une atteinte grave aux droits fondamentaux, qui pourrait servir de jurisprudence aux aménageurs de toute sorte. C’est pourquoi nous serons nombreux le jour de leur procès, procès qui se déroulera sans qu’aucun avocat de la défense n’ait eu accès au dossier complet avant l’audience. Nous vous donnons donc rendez-vous ce lundi 29 janvier à Rodez devant le tribunal dès 10 h 30 pour soutenir les luttes et s’opposer à ces dérives judiciaires. Apportez vos casseroles et autres ustensiles bruyants pour que notre colère franchisse l’enceinte du tribunal.

Après une opération policière démesurée jeudi pour une simple présomption de délit, voilà la justice qui se précipite au chevet d’entreprises privées et tente de museler toute opposition aux éoliennes industrielles.

Face à ces intimidations, soyons de plus en plus nombreux à défendre nos territoires et nos vies !

Restez mobilisés car, dans les documents reçus par huissier, il est précisé que Théolia entend pouvoir reprendre ses travaux dès le 1er février. Des rendez-vous ultérieurs seront annoncés dans les prochains mails.

Pas res nos arresta !
Source : zad.nadir.org
30 janvier 2018.

Transfo de Saint-Victor :
procédure en référé, rendu du juge jeudi

Bonjour à tous,

Nous étions plus de cinquante à avoir fait le déplacement devant la tribunal de Rodez pour soutenir nos camarades et dénoncer l’absurdité des mesures tentées par Théolia et ses complices avocats « greelaw » (rire). Dans une ambiance conviviale et ensoleillée, nous avons fait résonner nos instruments jusque dans l’enceinte du tribunal. La salle d’audience fut remplie des nombreux soutiens physiques et symboliques à nos luttes. Le rendu sera donné jeudi prochain, le 1er février, et parviendra directement à notre avocat. Nous vous tiendrons évidemment au courant.

Pour continuer à nous soutenir et nous aider à faire face à la répression, venez nous rejoindre samedi prochain à Saint-Affrique dès 10 h 30.

Ce n’est qu’un combat, continuons le début !

Pas res nos arresta !
Source : zad.nadir.org
30 janvier 2018.

Rassemblement-tintamarre pour les libertés à Saint-Affrique
samedi 3 février à 10 h 30

Suite à treize gardes à vue dans différentes gendarmeries de l’Aveyron et à un projet de contrôle judiciaire par référé pour empêcher l’accès aux environs du chantier de parc éolien de Crassous, il est programmé un rassemblement-tintamarre, devant l’hôtel de ville de Saint-Affrique, commune du projet, ce samedi 3 février à 10 h 30.

Les gardes à vue se sont déroulées jeudi 25, dans le cadre d’une enquête préliminaire pour un délit mineur après l’intervention démesurée de dizaines de gendarmes au petit matin. Elles se sont déroulées loin des yeux (Marcillac, Bozoul, Capdenac, Villefranche-de-Rouergue, Laissac, Rodez…) . Ce coup de force n’a pour projet que d’intimider ceux et celles qui voudraient s’opposer aux éoliennes industrielles et au projet de méga-transfo à Saint-Victor.

Aucune mise en examen à la sortie de ces dix heures de privation de liberté.

La liberté de manifester ses convictions n’a pas à être limitée ni contrainte dans un élan de bombage de torse du gouvernement vis-à-vis des luttes contre les GPI (grands projets inutiles) pour faire passer l’abandon du projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes auprès des aménageurs.

Défendons les libertés fondamentales de manifester et protestons contre la criminalisation des luttes.

Habitants et habitantes d’Occitanie : « Aux libertés ! »

Et pour poursuivre la journée, rendez-vous à 14 heures place du Mandarou à Millau pour s’opposer à l’installation forcée de compteurs Linky. Deux luttes un même combat, un même ennemi.

Source : L’Amassada
30 janvier 2018.

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