Critique de la philosophie postmoderne et de ses effets
sur la pensée critique et sur la pratique révolutionnaire
Le recul théorique causé par la disparition de l’ancien mouvement ouvrier a permis l’hégémonie d’une philosophie surprenante, la première qui ne se fonde pas sur l’amour de la vérité, objet primordial du savoir. La pensée faible (ou philosophie de la postmodernité) relativise ce concept, qu’elle fait dériver d’un mélange de conventions, de pratiques et de coutumes instables dans le temps, quelque chose de « construit », et, par conséquent, d’artificiel, sans aucun fondement. Et dans la foulée, toute idée rationnelle de réalité, de nature, d’éthique, de langage, de culture, de mémoire, etc. De plus, certaines autorités du petit monde postmoderne n’ont pas manqué de qualifier certaines d’entre elles de « fascistes ». Finalement en récupérant Nietzsche, il n’y a donc plus de la vérité, mais seulement de l’interprétation. (...)