Novembre 2000.
Au señor Ernesto Zedillo Ponce de León.
En transit quelque part,
Planète Terre.
Señor Zedillo,
Il y a six ans, je vous ai écrit au nom de tous les zapatistes en vous souhaitant la bienvenue dans le cauchemar. Beaucoup pensent aujourd’hui que nous avions raison. Durant ce sexennat, votre mandat n’a été qu’un long cauchemar pour des millions de mexicains et de mexicaines : assassinats, crise économique, appauvrissement massif, enrichissement illicite et brutal de quelques-uns, vente (...)