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Notes anthropologiques (XLVII)

lundi 17 février 2020, par Georges Lapierre

Traité sur l’apparence (III)
Cosmovision et réalité
« Dans leurs rêves ou hallucinations initiatiques, les futurs chamans assistent à leur mise en pièces par les “démons”, maîtres de l’initiation. » (Mircea Eliade)

Percevoir le monde comme purement naturel et dire que la nature est toute la réalité, que celle-ci n’a rien d’humain, qu’elle est constituée de phénomènes physiques, qu’elle n’est qu’une pure apparence dont le fondement ne nous est pas accessible, ou alors qu’il fuit toujours devant nous, devant tous les instruments de la science qui le poursuivent et le traquent sans relâche, qui poursuivent et traquent la matière, telle serait notre façon de voir les choses. Et cette façon de concevoir le réel, nous est propre, elle est propre à notre civilisation, elle a émergé peu à peu au cours des temps, elle est un aboutissement et elle n’est partagée que par l’avant-garde de notre civilisation, par son élite, par tous ceux qui travaillent d’arrache-pied à son accomplissement. C’est à la fois une idéologie et une cosmovision. C’est une vue de la réalité qui a pu apparaître chez quelques penseurs grecs, il y a très, très longtemps sur la côte égéenne de l’Asie mineure. Elle est apparue, d’une manière encore bien floue, chez ces penseurs grecs alors que leur société était devenue (ou était en train de devenir) une société fondamentalement esclavagiste, mais cette vision du monde n’était partagée ni par la population grecque dans son ensemble ni même par les esclaves. Ce n’est que tout dernièrement qu’elle a fini par s’imposer au plus grand nombre, en opposition auxdites « superstitions » qui ont toujours cours dans certaines couches de plus en plus marginalisées de la société. Que signifie, ou que peut bien signifier, cette adhésion pour ainsi dire unanime de la société à une telle cosmovision ?

Dans ce traité sur l’apparence, j’ai effleuré la question de notre cosmovision ou encore de notre vision de la réalité (cf. « Notes anthropologiques XLVI »). J’ai pu conclure que cette réalité est la réalité du genre et de l’espèce (et chaque genre a sa propre réalité, vit sa propre réalité, le genre humain ne connaît pas la même réalité que le genre caprin ou porcin, même si ces réalités peuvent être proches ou cousines [1]). En général, nous avons appris à distinguer le genre de l’être, de la réalité proprement dite et enfin de la vie sociale. Je ne les distingue pas. Le genre se confond avec l’être, qui, lui-même, ce confond avec la réalité, qui, elle, se confond avec notre mode de vie. Notre mode de vie en société est à l’origine de ce que nous sommes et de notre perception de la réalité. Nous pouvons bien avoir des personnalités et des caractères différents, voire opposés, pourtant nous connaissons les mêmes déterminations qui nous amènent à nous reconnaître comme semblables, appartenant à une même culture et à une même civilisation, et à percevoir ceux qui appartiennent à une autre culture comme étant différents de nous et parfois incompréhensibles.

Cette vision de la réalité, dans laquelle apparaît la nature c’est-à-dire un monde entièrement inhumain, réduit à n’être que le monde de l’apparence — qui serait en quelque sorte une réalité sans fondement ou dont le fondement nous échappe — devient peu à peu une cosmovision ; elle s’impose progressivement comme une vision du monde partagée par tous les membres d’une même civilisation, ou d’une même communauté de pensée. Elle acquiert une évidence au fur et à mesure qu’un mode de vie s’étend et s’impose sans rencontrer de fortes résistances à l’intérieur de la société — la résistance d’autres modes de vie qui persistent en opposition au mouvement général qui emporte la société.

La vision d’une réalité réduite à son apparence a pu apparaître vers le VIe siècle avant notre ère chez des philosophes de Milet sur la côte anatolienne, ce n’est que deux millénaires et demi plus tard qu’elle se trouve partagée par le plus grand nombre. Au départ elle n’était que le point de vue de quelques penseurs ou philosophes grecs qui prenaient leur distance vis-à-vis du chamanisme, qui s’en détachaient peu à peu et, faut-il le dire, difficilement. Ils représentaient une avant-garde d’intellectuels qui allaient influencer d’autres intellectuels au fur et à mesure qu’une civilisation reposant sur l’esclavage (ou sur la séparation entre les véritables humains et ceux qui ne sont pas des humains véritables) pénétrait et imposait une manière d’être et, avec elle, une vision du monde.

Ce n’était encore qu’un point de vue particulier sur la réalité. Mais il a fallu que ce point de vue philosophique sur le réel naisse et se fasse connaître. Il n’est devenu accessible et compréhensible qu’à partir du moment où la vision du monde qui lui a donné naissance se trouvait partagée par d’autres penseurs. Il s’agit alors de mettre en rapport la société, l’être et la cosmovision. Je dirai que la vie sociale induit une manière d’être qui, en retour, inspire la vie sociale, lui donne une certaine direction. Le point de départ reste l’organisation de la vie sociale et cette mise en place de la vie sociale change et évolue lentement, elle s’adapte à des situations changeantes, elle s’adapte à des circonstances que je qualifierai d’anecdotiques [2]. Elle est amenée à s’adapter aux circonstances mais selon les impératifs du genre, en l’occurrence, du genre humain tel qu’il s’est construit et constitué au cours des temps et au sein d’une société, d’un vivre ensemble — ou bien, en référence à Marshall Sahlins, selon les impératifs sociaux du moment. La société est véritablement l’expression du genre, sa réalisation en même temps que sa réalité. L’être n’existe pas en dehors du mouvement de sa propre création, il est toujours une « manière d’être ». Nous sommes une manière d’être humains et la vie sociale, un mode d’être ; elle est l’activité générique : née du genre, elle crée le genre à longueur de temps. Elle engendre l’être. Elle crée de l’être humain à longueur de temps, elle crée la femme et l’homme à longueur de temps. La relation est étroite entre ce que nous vivons et ce que nous sommes. Nous sommes ce que nous vivons, nous sommes nés d’une relation entre deux genres, entre deux virtualités, entre deux devenir — et c’est bien la vie sociale qui, dans ses profondeurs mouvantes, construit ce devenir [3].

Notre point de vue, la perspective dans laquelle nous nous trouvons, nous impose des limites, elle est née du mode de vie en société que nous connaissons et ce mode de vie, que nous appelons civilisation, et dont les racines plongent dans un temps immémorial, oriente notre vision et nous impose impérativement une manière de voir. Nous croyons en général que notre manière de voir et de concevoir la réalité est la bonne, nous la croyons universelle alors qu’elle nous est imposée par notre civilisation. Animés par un peu de modestie, nous en apercevrions vite les limites.

Saisir la réalité comme apparence, c’est aussi la fixer dans son apparence, nous sommes incapables de la saisir dans son mouvement, or nous sommes de plus en plus confrontés au mouvement du réel. Notre vision du monde comme nature nous apporte la vision d’un monde figé dans son apparence. Cependant le monde bouge, la réalité est mouvante et instable, les scientifiques qui se trouvent à la pointe de la recherche sur la matière s’en rendent bien compte. Cependant ils n’ont pas les moyens conceptuels pour aller plus loin, les limites qu’ils rencontrent sont les limites de leur propre cosmovision. Notre cosmovision nous interdit par exemple d’appréhender le mouvement, de le saisir conceptuellement comme étant notre réalité. Autre défaut : nous sommes incapables de saisir la dualité, l’union des contraires en un seul concept. C’est notre fameuse logique qui nous interdit que le A soit aussi, et en même temps, le non-A, comme quoi la tournure prise par la pensée reste toute relative et attachée à une cosmovision. Là encore les astrophysiciens ou les physiciens de la matière se heurtent à des limites qui sont les limites de leur propre pensée, de leur cosmovision, de leur manière de concevoir la réalité. C’est leur propre point de vue, la perspective dans laquelle ils se trouvent, qui leur impose des limites. Les limites se trouvent dans leur tête, dans leur cosmovision et pour tout dire dans la civilisation dont ils sont à la pointe. Les limites sont les limites imposées par leur civilisation de l’apparence, par leur mode d’être, finalement. Les Indiens du Mexique, par exemple, conçoivent fort bien l’être comme être duel ou même comme être multiple, composé de plusieurs êtres virtuels ou en « souffrance » dans l’être dominant. La civilisation mésoaméricaine apportait semble-t-il une vision de la réalité autrement plus large que la nôtre, restant confinée dans l’un et dans une apparence (ou une physique) figée [4].

Le genre (la réalité de l’être) n’est pas fixé une bonne fois pour toutes par un Dieu unique, immuable et transcendant, l’être est en mouvement, il change, il se transforme, il est à la fois l’un et l’autre, féminin et masculin, par exemple. Nous nous gaussons des théories concernant la métempsychose alors que la métempsychose se trouve liée à une cosmovision particulière de la réalité qui consiste à la voir, à la concevoir et à la saisir en mouvement (ou dans son mouvement). Concevoir la réalité comme unique et figée dans son apparence, asservie à l’Humain, ne serait-ce pas le propre d’une société totalitaire ?

Le genre [5] est une construction sociale, une catégorie née de la société, il sourd de l’activité sociale, il est notre seule réalité. Pourtant cette réalité n’est pas donnée comme nous le croyons communément, elle n’est pas « naturelle », elle est le fruit de notre propre expérience et celle-ci est l’expérience d’une vie en société. C’est une expérience intime, propre à chacun, qui lui revient en propre dans un ensemble pointilliste d’événements qui l’ont touché et qui l’ont enfanté. Nous sommes dans le ventre maternel de la société et la société se trouvait déjà dans le ventre maternel. L’organisation sociale que nous connaissons est notre seule réalité, que c’est elle aussi qui nous crée, qui nous fait tels que nous sommes. Elle nous apporte enfin le point de vue à partir duquel nous nous appréhendons et appréhendons le monde. J’ajouterai enfin que la société n’est pas fixée une fois pour toutes, elle est mouvante, elle évolue sans cesse, elle connaît des hauts et des bas, elle est changeante.

Cette vue, que nous portons ainsi sur la réalité et sur nous-mêmes (sur la réalité et sur notre propre réalité), possède tous les caractères de l’évidence ; cela ne signifie pas qu’elle soit vraie. Le monde comme l’être (ou le genre) nous apparaissent dans leur évidence, et l’évidence est un écran qui nous aveugle.

Tel serait l’axiome de départ de la thèse que je soutiens. La vision que nous sommes amenés à avoir de la réalité, notre cosmovision, est strictement et impérieusement liée (ou dépendante) de cette même réalité qu’est la vie sociale que nous connaissons. Par contrecoup, notre cosmovision est significative et instructive. Elle nous éclaire dans une certaine mesure sur notre propre réalité. Nous sommes amenés à nous interroger sur l’opposition entre culture et nature en nous disant que cette opposition se trouve au cœur de notre réalité ou, pour reprendre le mot qui semble avoir cours, au cœur de notre culture. Le non-être au cœur de l’être, telle serait notre réalité ; le non-être au cœur du genre, telle serait notre réalité générique : telle serait notre réalité sociale et telle serait notre réalité subjective. Nous ne serions plus qu’un être apparent, une apparence d’être. La philosophie est pleine d’enseignement et la science-fiction est pleine d’avenir. Nous pouvons nous en désoler ou ne pas nous en désoler, de toute façon cette souffrance touche des domaines de l’être qui nous échappent désormais, surtout quand nous cherchons avec une certaine obstination à faire bonne figure. Nous pouvons tout juste tenter de faire le bilan d’une expérience.

La Ciotat est une ville sur la côte méditerranéenne, pas très éloignée de Marseille, juste à l’endroit où le massif montagneux et convulsif des calanques du cap Canaille, le bien nommé, se termine dans le soupir de la baie de Sanary. Une ville assez ancienne, aux maisons serrées autour de quelques rues étroites, domine un port de pêcheurs à l’entrée de la baie ; pendant longtemps ce fut avant tout la ville du chantier naval qui se trouve au pied des dernières calanques [6] avec une population ouvrière un peu hétéroclite. Dans les années 1980, le chantier naval a survécu à la crise engendrée par une concurrence internationale, mais en réduisant considérablement ses effectifs. Aujourd’hui, La Ciotat ravale sa façade du bord de mer dans le but de se rendre agréable au tourisme. C’est une ville qui se trouve à cheval sur une faille géologique profonde entre un passé populaire et un devenir artificiel, si bien que retrouver cette ville après plus de trente ans revient à se confronter à une tragédie, celle du vieillissement. On cherche à nous faire croire que le futur est plein de promesses et de jeunesse au son des trompettes de la gloire, il n’en est rien, c’est de la pure propagande. Le futur de la société, comme celui de La Ciotat, est un enlisement, une malheureuse désagrégation des liens sociaux, il est celui d’un effacement lent, semblable à une noyade, inéluctable, des sentiments, de cette part subjective qui nous lie à autrui.

Notre manière d’être est toujours une manière d’être avec autrui, elle pose ou met en avant un rapport à l’autre. Cet autre peut être reconnu et avoir le sentiment d’être reconnu ou non ; il peut aussi être asservi et se sentir asservi, ou non, cela peut conduire à de la sympathie ou à des ressentiments, à des accolades ou à des coups. Dans nos relations aux autres, nous avons toujours affaire à des sentiments, à des impressions, à des ressentis. Avec le tourisme et l’emprise des relations marchandes qu’il institue, le rapport à l’autre n’existe plus, il disparaît pour se trouver réduit à sa plus simple expression : l’argent. Nous en tirons un certain soulagement puisque nous n’avons plus à être, à nous montrer ouverts ou rébarbatifs. C’est l’argent qui fait briller les regards un court instant, qui ne les illumine que pour les éteindre définitivement. Nous n’avons plus à nous battre ou à ruminer, à être chaleureux ou à être en colère, à feindre ou à ne plus feindre. L’argent nous conduit à avoir des sentiments neutres ou plats, plats comme la mort. La platitude des rapports marchands tels qu’ils se sont imposés nous soulage de la vie, de ses exigences et de ses turbulences. Il nous soulage des sentiments ou de devoir les montrer, il nous élève à la neutralité objective, à une certaine forme d’indifférence calculatrice.

Avant de devenir une vue de la réalité et de toute la réalité, dans la mesure où, pour nous, la nature est toute la réalité, le non-être devait pénétrer l’être pour inspirer une manière d’être ; pas facile ! C’était presque « mission impossible ». Plus de deux millénaires et demi ! La résistance a touché deux domaines : la vie sociale, c’est-à-dire la relation entre les gens, et la personne elle-même. Nous séparons arbitrairement ces deux domaines alors que l’être naît de la relation et favorise une forme de relation, ce que nous appelons une manière d’être. Et cette manière d’être, née d’une vie sociale, qu’elle a su, en retour, entretenir, a résisté pendant des siècles au non-être.

Pour devenir partie prenante d’une cosmovision, pour nous conduire à percevoir la réalité comme nature, comme une pure apparence dont le fondement serait à jamais perdu, le non-être ne devait pas seulement concerner une partie de l’humanité, mais bien toute l’humanité. Et c’est bien toute l’humanité qui se trouve désormais asservie à l’humain. Pendant des siècles, elle s’est trouvée plus ou moins à l’abri de l’influence pernicieuse de l’activité marchande et de ce qu’elle signifiait sur le plan de la relation avec autrui. L’activité marchande supprime les aspérités du rapport à l’autre tout en reposant sur un rapport de force et d’asservissement. Asservis, nous ne nous rebellons plus et c’est avec le soulagement du vaincu soumis à une menace diffuse que nous acceptons ce genre d’échange qui nous rappelle avec obstination notre déchéance.

Marseille, première semaine
de février de l’année 2020
Georges Lapierre

Lagarto con luna
gravure d’Antún Kojtom

Notes

[1De telles considérations de simple bon sens nous rapprochent de celles faites par les peuples primitifs pour qui la cosmovision de chacun est liée à son genre (au genre auquel il appartient). Je remarque aussi en passant que les anthropologues dits perspectivistes confondent en général ce qu’ils appellent le « physique » avec le genre, ce que ne font pas les peuples primitifs qui savent bien que le physique n’est que l’apparence que prend parfois le genre. Un loup-garou n’est pas un homme qui a changé d’apparence pour prendre celle du loup, c’est un homme qui a changé de genre, qui est devenu un loup tout en conservant parfois son apparence humaine. C’est parce qu’il a changé de genre (ou d’être) qu’il lui arrive de prendre l’apparence d’un loup, mais cela n’a qu’une importance secondaire, on peut bien devenir un loup et garder aux yeux de non-initiés une apparence humaine, par contre les initiés comme les grands buveurs de mescal de la haute vallée d’Oaxaca voient leurs compagnons de beuverie changer d’apparence pour prendre à leurs yeux décillés l’apparence de leur nahual ou nagual, l’un deviendra hibou, l’autre jaguar, et encore un autre, petite souris. Un homme peut devenir jaguar dans un accès de folie et tuer des membres de la tribu, il gardera l’apparence d’un homme bien que son « être-jaguar », son nahual (son double animal) aura pris soudainement le dessus. Le physique n’est que l’apparence du genre et il peut, dans bien des cas, le révéler, mais ce n’est pas une raison pour confondre les deux — et la cause de cette confusion est à rechercher dans notre cosmovision qui ne perçoit que l’apparence et qui ignore, ou veut ignorer ce qui se trouve derrière l’apparence.

[2Le relief, les changements climatiques, les mouvements de populations, l’ascendant pris par un peuple sur un autre, etc. À ce sujet, l’essai de Marshall Sahlins intitulé « Le retour de l’événement… À nouveau », paru dans La Découverte du vrai Sauvage et autres essais (éditions Gallimard, 2007) stimule la réflexion : à partir de quand et pour quelles raisons profondes un événement pouvant paraître anecdotique est-il pris en compte par la société pour devenir l’« événement », fondateur d’une nouvelle organisation, ou d’une nouvelle orientation ?

[3Pour cette raison, la relation entre les genres (féminin et masculin) reste toujours séduisante car elle ouvre sur une mouvance, sur ce qui n’est jamais tout à fait fixé, elle ouvre sur un processus de création, sur un passé en devenir, sur le mystère de l’inachèvement, que ce soit celui de l’homme pour la femme, ou celui de la femme pour l’homme.

[4Les alchimistes, qui avaient une vision de l’être composé d’une part féminine et d’une part masculine, restaient attachés à cette conception duelle de l’être, conception jugée archaïque de nos jours. Enfin nous ne voyons que l’apparence de mouvement, nous ne le saisissons pas comme étant le réel, nous ne voyons pas la réalité comme mouvement ou le mouvement comme constituant la réalité (à ce sujet, nous aurions beaucoup à apprendre de la civilisation mésoaméricaine qui a défini l’ère actuelle de l’humanité comme l’âge du mouvement).

[5J’utilise, par facilité, le mot genre dans toutes les directions, dans sa généralité comme le sollicite le concept de genre, le genre humain, mais rien n’empêche de le saisir dans sa particularité : genre féminin, masculin, transgenre, (« nosotras, nosotros ou nosotroas », diraient les zapatistes, qui ont été frappés, semble-t-il, par l’importance que nous accordons au transgenre).

[6Calanques de Mugel et de Figuerol.

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