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Notes anthropologiques (LX)

samedi 1er mai 2021, par Georges Lapierre

La civilisation de l’argent
« Je m’étonnais, en gravissant un tertre fleuri de celluloïd, qu’un univers entier pût tenir dans cette soupente. »
(René Daumal)

Au lieu d’attendre la fin de la civilisation de l’argent et la Rédemption de notre malheur promise par la religion, nous pouvons toujours appréhender la réalité sous ses deux figures inconciliables, la pensée comme aliénation de la pensée ou la pensée non aliénée, et choisir l’une ou l’autre option. C’est ce qu’ont pu faire à un moment critique de la civilisation chrétienne, les millénaristes et plus précisément les sœurs et les frères du Libre-Esprit. L’erreur, à mon sens, fut de voir dans cet acharnement à défendre un mode de vie l’accomplissement de la religion chrétienne, ce qu’annonce par exemple Joachim de Flore avec sa théorie des trois âges : la civilisation de la séparation trouvant son aboutissement avec l’avènement du troisième âge, l’âge du Saint-Esprit. Il serait possible de voir dans ce que l’on nomme les mouvements millénaristes la résistance d’une manière de vivre encore attachée à une éthique face à l’offensive du monde de l’argent bouleversant en profondeur les comportements. Nous devons envisager le fait que ces deux modes d’expression de la pensée, l’argent et le don, ne sont pas conciliables et que l’un est la critique de l’autre. Le conflit se trouve au commencement, quand un peuple a pris un ascendant sur un autre et que la société fut amenée à prendre en compte cette opposition entre dominants et dominés.

Contre l’idéologie dominante, je dirai que cette opposition entre riches (en pensée) et pauvres (en pensée) n’est pas résolue dans le monde de l’argent ou, plutôt, elle n’est résolue qu’en apparence, par l’attachement (obligé) des pauvres à l’argent. Ceux qui ont beaucoup d’argent, les riches, restent les maîtres du monde, du moins, ils se voient, se pensent et se veulent les maîtres, et ils ne sont pas prêts à abandonner ce qu’ils considèrent comme étant leur prérogative : demander toujours plus d’efforts consentis à leurs pauvres. Les riches aiment faire donner la troupe, ils y puisent une certaine jubilation. Toutefois à partir du moment où ils ont donné aux pauvres, aux esclaves des champs de coton ou de canne à sucre et à tous les autres esclaves, l’accès à l’argent, les deux destins, celui des riches et celui des pauvres se sont trouvés indissolublement liés et l’opposition entre les deux résolue, tout au moins en apparence. À partir du moment où l’argent a pris l’ampleur sociale que nous lui connaissons, où il est devenu toute la société, les pauvres ont vu, pour leur malheur, leur sort lié définitivement à celui des riches. La victoire des riches et des maîtres qui ont obtenu le consentement de leurs esclaves ? La victoire des pauvres qui ont accès à l’idée de richesse ? J’y vois surtout la victoire de la pensée comme aliénation de la pensée.

Je pense que les pauvres se sont fait avoir — mais c’est une opinion toute personnelle. Ils espéraient, ils espèrent toujours, grâce à l’argent que leur concèdent assez chichement, je dois dire, les riches, avoir accès à la pensée comme les riches. Les pauvres ont été trompés, ils ont bien accès à la pensée, mais pas comme les riches. Ils ont accès à la pensée en travaillant alors que les riches ont accès à la pensée en spéculant, en spéculant, par exemple, sur le travail des pauvres, en supprimant en pensée le travail des pauvres. Nous croyons que les conflits sociaux portent sur l’accès à l’argent, plus d’argent disent les travailleurs, moins d’argent disent les patrons, alors qu’ils portent en réalité sur le travail : plus de travail disent les banques. La pensée spéculative, que ce soit celle d’un porteur d’actions, d’une banque, du chasseur guarani ou d’un chef de clan kwakiutl, porte sur l’activité productrice de richesse, c’est-à-dire de biens que l’on échangera. Le chasseur guarani s’estimera fortuné, touché par la grâce de la fortune s’il peut tuer et offrir beaucoup de gibier, le clan kwakiutl s’il a beaucoup de fourrures à échanger, le marchand spéculateur s’il échange beaucoup de marchandises contre de l’argent.

Dans cette histoire, c’est bien la pensée de l’argent qui pousse le travailleur à aller au gratin, à se lever tôt le matin, à prendre le métro ou sa voiture, sa boîte à outils ou son cartable, pour se rendre à l’usine ou au bureau. Le prolo spécule bien tout comme le porteur d’actions, le banquier, le chasseur guarani ou le chef de clan ou de village, il « supprime en pensée son travail » pour avoir de l’argent et, avec cet argent, acheter des marchandises. Sa pensée est absorbée par l’argent comme la pensée du riche (du banquier ou du porteur d’actions) — ce n’est pas le cas de la pensée du chasseur guarani ou du chef de clan. Le prolo ou l’employé de banque, comme son banquier ou le riche marchand, pensent à l’argent. Tous sont animés par la pensée (spéculative). Où se trouve la différence ? Je dirai que la pensée du prolo, comme celle de l’employé aux écritures, porte sur son propre travail, il supprime en pensée son travail pour de l’argent (un peu comme le chasseur guarani, seulement le chasseur guarani ne supprime pas en pensée son activité de chasseur pour de l’argent).

La différence avec le banquier et le riche marchand saute aux yeux, ceux-ci ne spéculent pas sur leur propre activité mais sur le travail des gens, de toute une population. Il y a de quoi rager ! Il s’agit pour eux de faire en sorte que la population travaille beaucoup, toujours plus, de mettre tout le monde au travail. Ils spéculent sur l’échange des produits du travail de la population active. Ils échangent ces produits du travail, les biens de consommation ou marchandises contre de l’argent. Ils « suppriment en pensée », sous la forme de la dette et de sa reconnaissance par la population, du travail des autres (de toutes les nations, les États se portant garants de la dette). Ils y réussissent grâce à l’argent. C’est un système, le système capitaliste, qui repose uniquement sur l’idée sous sa forme aliénée. Les banques apportent l’idée sous sa forme aliénée, et l’idée comme pure apparence est appelée le capital, et le capital est seulement un prêt de l’idée, une pure apparence mais qui appelle une dette, et les populations se trouvent en dette d’une idée appartenant aux banques, d’une simple apparence d’idée que l’on appelle le capital, et les populations s’activent sous la férule de leur État pour rembourser cette idée et produisant des biens qui seront ensuite échangés contre de l’argent, c’est-à-dire contre l’idée qui se trouvait au départ, renforçant ainsi cette idée qui se trouvait au commencement mettant en branle la pensée, rendant cette idée plus puissante encore.

Cette notion de dette liée à l’obligation morale ou éthique du retour est seulement une idée forte dans les têtes, attachée à notre condition humaine. Cette notion se trouve au centre de l’activité générique, sans elle, pas d’humanité. Nous sommes en dette d’autrui, l’humain est en dette de l’autre. Il ne s’agit pas de rejeter une telle notion, génératrice de l’humain, mais de voir dans la dette que nous infligent les banques l’expression de l’aliénation de la pensée. Ainsi nous nous rendons compte que c’est seulement l’apparence qui nous sépare de la réalité, peu de chose, finalement, une vague illusion, une feuille de papier colorée comme un billet de banque.

L’envahissement des sociétés par l’argent est bien l’envahissement des sociétés par la pensée individualiste des marchands entraînant un rapport immédiat entre l’homme et la pensée comme aliénation de la pensée. Ce rapport immédiat à la pensée qu’est notre rapport immédiat à l’argent se fait au détriment de l’éthique et je définirai l’éthique comme un rapport médiatisé à la pensée. L’éthique introduit dans la pensée la conscience d’une relation à autrui — c’est cette ingérence d’autrui dans la pensée qui définit le mieux ce qu’est l’éthique, l’opposant définitivement à l’argent et au comportement que l’argent suscite et induit [1]. Avec l’argent c’est bien autrui qui a disparu de l’horizon de la conscience, désormais, nous pensons à l’argent, l’apparence, la pensée comme apparence a envahi le champ de notre conscience ; la pensée subjective, la pensée du sujet dans son rapport à un autre sujet, cède la place à la pensée objective, à la pensée qui établit un rapport à l’argent, un rapport à l’apparence, un rapport à l’objet, à la pensée comme aliénation de la pensée. Notre cosmovision.

C’est sur le mode de l’aliénation que la société, autant dire la pensée, a réussi à résorber cette séparation en postulant un rapport immédiat, cette fois-ci, entre l’homme et la pensée. C’est la médiation qui fait l’humain ; elle est créatrice de la pensée de l’autre, la pensée dans sa dimension sociale ; elle est créatrice de l’être social, de l’humain. Le don accompagné du don en retour est créateur de la pensée de l’autre dans les deux sens du terme : penser à l’autre et l’autre pensant à me donner un présent en retour. C’est la pensée du sujet, c’est-à-dire de l’être dans son rapport d’échange qu’il construit et établit avec les autres sujets. Cette pensée animant le sujet ou pensée subjective est créatrice, elle est à la fois créatrice de la vie sociale et fondatrice de l’être dans son amplitude sociale. Elle est créatrice du Soi dans sa double signification, le soi comme société et le soi comme être, elle débouche sur la conscience de soi, liée au sentiment d’appartenance à une communauté définie par les échanges entre les uns et les autres.

Avec le don, la pensée de la médiation n’échappe pas à celui qui donne (ou qui donne en retour), elle est un moment de sa pensée créatrice de la vie sociale. Le donneur se pose comme médiateur de la vie sociale. Si nous en venons à l’argent, nous nous rendons compte que l’argent absorbe la pensée de la médiation, il la matérialise, il lui donne une apparence, il la cristallise. Le médiateur, qui était jusqu’alors tout le monde, un village, un clan, une tribu ou tout un peuple, disparaît pour être remplacé par l’argent Cette pensée de la médiation n’appartient plus à celui ou à ceux qui participent à l’échange de tous avec tous, elle leur échappe, ils s’en trouvent dépossédés. Nous pourrions bien nous demander à qui elle appartient. Aux banques ? Nous en arrivons à établir un rapport immédiat à une pensée qui nous est étrangère, à une pensée contenue dans des billets de banque. Et nous avons bien l’intuition que cette pensée contenue dans les billets de banque est la pensée des riches, des riches marchands, par exemple, des hommes d’affaires comme les chefs des cartels. Et c’est la pensée individualiste des riches marchands qui circule et les pauvres, qui ont désormais accès à l’argent, ont du coup accès à l’esprit individualiste du marchand et ils sont peu à peu amenés à abandonner l’éthique qui gouvernait jusque-là leur vie pour un repli sur soi qui n’a pas d’avenir.

En utilisant l’argent, nous nous servons pour nos échanges d’une pensée qui n’est pas la nôtre, d’une pensée qui s’est imposée à nous : la pensée des marchands émettrice des billets de banque. Cette aliénation de notre pensée nous conduit à connaître un rapport immédiat à la pensée dans son amplitude sociale. Ce rapport immédiat à la pensée, qui est la marque de notre aliénation, se traduit par un rapport immédiat à l’argent, qui vient s’interposer entre besoin et satisfaction. Nous pourrions définir l’humain comme celui qui introduit une médiation, celle d’autrui, entre besoin et satisfaction (c’est autrui qui satisfait mon besoin de manger comme le suggère le conte du chasseur guarani). Avec l’argent nous retrouvons bien cette notion de médiation, l’argent est bien l’élément médiateur entre besoin et satisfaction. Non seulement cette pensée de la médiation m’échappe, elle est devenue celle du marchand, mais en plus elle introduit un autre type de besoin, qui déborde largement le besoin physiologique du boire et du manger, elle introduit une nostalgie, un manque, un désir, pour tout dire ; elle introduit un besoin de vie sociale, de communication, de pensée, d’esprit, de conscience de soi. L’argent est une pensée étrangère qui vient s’intercaler entre moi (le « je » réduit à l’ego) et mon besoin d’esprit, qu’il promet toujours de satisfaire.

Cette définition de l’argent en fonction de sa place et de son rôle dans l’échange me conduit à voir sous un angle légèrement différent la place et le rôle d’autrui en tant que médiateur. En fait, il ne satisfait pas un besoin, que l’on a tendance à qualifier de physiologique, il satisfait, en réalité, un besoin purement spirituel, le besoin d’être humain, de devenir un être de la pensée, un être entièrement spirituel comme tout primitif qui se respecte. La médiation satisfait un besoin humain : le besoin humain de devenir un être de la pensée, né de sa propre pensée, l’humain créateur de l’humain. C’est le genre qui crée le genre. Le genre ne se limite pas à une classe ou à une catégorie particulière d’humains, dans ce cas nous avons affaire à une pensée particulière, celle d’une catégorie sociale, qui se veut, qui se cherche et s’impose comme universelle. Le genre est tous les humains, il est le village, le clan, la tribu, le peuple, le quartier. C’est quand le particulier s’immisce dans l’universel qu’il y a aliénation de la pensée. Quand la noblesse ou la bourgeoisie s’imposent comme la classe de la pensée dans sa fonction sociale l’une ou l’autre instaurent une scission dans « tous les humains », dans l’universel de « tous les humains ». Ils créent l’un et l’autre le particulier, l’individu opposé au sujet. Pourquoi, dans la civilisation minoenne n’y a-t-il pas de roi et que les archéologues ont cherché en vain la représentation ou l’effigie de suzerains comme ils ont pu en trouver dans d’autres civilisations qui lui étaient contemporaines, comme la civilisation égyptienne ou celle de l’Euphrate ?

La réponse pourrait être que la notion d’individu n’avait pas encore, en l’absence d’une aristocratie guerrière ou sacerdotale, fait son apparition. Nos concepts comme ceux d’individu, d’individualité, d’individualisme vont émerger peu à peu au fur et à mesure qu’une catégorie sociale prend du poids au point de marquer une scission à l’intérieur de la société, tout en étant la classe autour de laquelle se recompose toute la société. Nous suivons l’émergence de cette notion (ainsi que nous l’avons vu avec les notes concernant la naissance de la religion et du sacrifice) avec la religion et l’idée du dieu (Poséidon, Zeus ou Aphrodite…) individualisé, en ce sens le dieu unique des religions monothéistes montre l’aboutissement apologique de l’individualisme qui caractérise notre civilisation. Sur le plan du pouvoir, en général confondu avec le religieux, le roi (ou l’empereur, ou le tyran) concentre la suprématie de l’individualisme en offrant la figure de l’un, de l’unique, émergeant au-dessus du commun des mortels.

L’individu s’oppose au genre comme la pensée de l’argent s’oppose à la pensée du sujet, comme la pensée objective s’oppose à la pensée subjective, comme l’argent s’oppose à l’éthique. Le genre est tout le quartier, ou tout le village, ou toute la tribu, ou tout le clan. Le sujet (ou l’humain) est celui qui fait partie d’un quartier, d’un village, d’un clan ou d’une tribu. Une telle notion passe, en général, inaperçue par les instances dirigeantes et les anthropologues ; pourtant elle est d’une grande importance pour tous ceux qui se trouvent encore de l’autre côté, sur l’autre versant de la pensée, cette appartenance au genre, au quartier, au clan ou à la tribu. Nous en retrouvons la vague survivance dans les marges de la société marchande du « premier monde » et dans la vie sociale des peuples indigènes des pays dits « en voie de développement ». C’est tout le village qui invite les villages voisins à sa fête, c’est tout le village qui organise le festin, la musique et les danses afin de recevoir avec grandeur et générosité ses voisins. Nous devons y voir un défi, un don grandiose où l’humain est en jeu, et c’est bien tout le village avec tous ses habitants qui se trouve concerné par ce défi et par cet enjeu. La fête du village ou du quartier reste un moment important, c’est celui où tous les habitants se reconnaissent à travers ce don à tous les autres qu’est une fête. Quand la notion de don gracieux disparaît peu à peu avec la pénétration de l’argent et l’appauvrissement humain qu’il apporte avec lui, c’est le sens même de la fête et de ce qu’elle apporte à la conscience de chacun qui disparaît. Le sujet est celui qui appartient au genre et le genre est ce qui se crée, il est l’espace ou le résultat d’une communication, d’un « vivre ensemble ». Je dirai, par exemple, qu’un village indien est un lieu où tous les habitants qui le constituent sont liés entre eux par une éthique, par un ensemble de règles de voisinage explicites ou implicites, qu’ils se sont données ou qu’ils ont faites leurs, et auxquelles ils se tiennent. Nous retrouvons la même idée dans une bande, un clan ou une tribu.

L’argent s’immisce peu à peu dans cette forme de vie, il la pénètre imperceptiblement sans apporter un bouleversement immédiat et tangible ; au départ, l’argent va être perçu comme un moyen nécessaire par lequel on doit nécessairement passer pour atteindre le but que l’on s’est donné, sans que cette fin, la fête par exemple, s’en trouve perturbée de fond en comble. La participation d’un quidam pourra bien prendre la forme d’un apport en argent à la place d’un service à la communauté sans que l’organisation communautaire s’en trouve profondément affectée. Le plus souvent, il ne s’agit pas d’un apport venu de l’intérieur de la communauté, en général ce sont ceux qui se sont éloignés du village pour travailler à l’extérieur, en ville ou à l’étranger pour un temps limité qui ont recours à cette forme de participation afin de conserver leur place au sein de la société villageoise. La participation de ceux qui sont restés se fait plutôt en « nature » comme on dit : maïs, mescal, tortillas, services (et la banda, le groupe de musiciens joue un rôle non négligeable)…

La communauté villageoise peut souffrir de l’ingérence de l’individu, du cacique, du commerçant métis et enrichi, de l’homme de parti, la plupart du temps les deux à la fois, celui de l’argent et celui de l’État. Elle veille au grain, elle tente de se ressaisir de ses valeurs qu’elle distingue de l’individualisme et qui sont éthiques reposant sur un savoir-vivre ensemble. Elle cherche à se préserver de l’argent tout en voyant dans l’argent un au-delà de la vie dans le village, comme une amplitude qui permet de s’émanciper de la vie communautaire. L’argent élargit un horizon de vie, il apporte le goût d’un ailleurs en même temps qu’il défait et désagrège peu à peu la vie communautaire qui devient alors insatisfaisante et à laquelle on tente désormais d’échapper. Dans un même mouvement, l’argent décompose un mode de vie reposant en grande partie sur l’éthique du don tout en faisant miroiter un ailleurs plein de richesses.

Marseille, le 29 avril 2021
Georges Lapierre

Notes

[1L’éthique concerne avant tout une relation intersubjective reposant sur les règles du don (obligation de le recevoir et obligation de le rendre).

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