Le territoire, c’est la racine, c’est de là d’où tout émane, c’est la mère et c’est notre lieu d’appartenance. « La terre, notre mère, c’est celle qui nous abrite, qui nous donne à manger, qui nous donne la nourriture. La terre, ce n’est pas un commerce », a dit à son tour Saul au nom du conseil de bon gouvernement I dont le nom est « Vers l’espérance », dans le Caracol « Mère des Caracoles de la mer de nos rêves" », situé à La Realidad. Lorenzo, une autre autorité, mais du Conseil IV, « Cœur arc-en-ciel de l’espoir », de la communauté de Morelia, l’a expliqué aussi plus tard : « La terre est à qui la travaille », a-t-il dit en espagnol et ensuite dans sa langue, le tojolabal. Il a continué en expliquant : « La terre ne se vend pas. Nous en prenons soin et nous l’aimons. En elle, nous naissons. D’elle, nous mangeons. Qui la vend, vend sa mère (...)