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Quand les barbares envahirent la périphérie
Marchandisation et destruction des Pyrénées catalanes

samedi 23 février 2019, par Miquel Amorós

Dans un monde globalisé, donc dans une société urbanisée, où une bonne partie de la population dispose d’un pouvoir d’achat satisfaisant, d’un véhicule et assez de temps « libre », les services de détente et d’évasion deviennent le secteur le plus expansif de l’économie. Dans la société de consommation, le loisir occupe une place dans la vie aliénée de plus en plus importante. À la périphérie, alors que la production industrielle s’effondre faute de compétitivité et d’innovations technologiques, l’économie se réfugie dans d’autres activités à moindre valeur ajoutée, comme la logistique, la construction et surtout le tourisme de masse. C’est le cas pour l’État espagnol et, par conséquent, pour la Catalogne. Une fois la crise de 2008-2014 terminée, particulièrement dans le contexte catalan, le tourisme industriel est devenu le principal moteur économique, ce qui implique inévitablement un impact et un profond bouleversement du territoire, d’une consistance qualitativement supérieure à tout ce qui a pu se passer jusqu’ici. Une empreinte écologique démesurée.

Le tourisme « est une source de richesse » et un « facteur de croissance », dit un technocrate de la Generalitat, mais c’est aussi une industrie qui provoque des perturbations immédiates ; c’est un facteur de déséquilibre et de banalisation de grande envergure, ainsi qu’un gisement d’emplois merdiques et un puissant promoteur de construction et d’alimentation industrielle. Les investissements étrangers, la construction de nouveaux ensembles immobiliers, équipements et infrastructures, la surexploitation du patrimoine historique, culturel et paysager, le gaspillage énergétique, la pollution et l’accumulation de déchets à grande échelle, etc. sont les prémices d’une nouvelle réalité territoriale. Ces signaux barbares révèlent le vrai sens de ce que les dirigeants, les techniciens, les experts et les conseillers appellent « valoriser » le territoire, « optimiser » ses ressources, le « rentabiliser » et, pour couronner le tout, « promouvoir le tissu entrepreneurial » et « développer l’initiative ». Ce lexique, emprunté au marketing, révèle clairement la transformation du territoire en marchandise. Par conséquent, le patrimoine, les coutumes, l’histoire et la nature constituent un capital d’un genre nouveau. Lorsque le processus de valorisation — qui est aussi un processus de normalisation — sera terminé, toute autre activité qui ne s’adapte pas à l’« offre » territoriale — c’est-à-dire qui n’apporte pas d’avantages pécuniaires, tels que l’agriculture traditionnelle et l’élevage, la coopération désintéressée, le troc, l’hospitalité et le loisir gratuit — aura ses jours comptés. Nous paierons pour tout, qu’il s’agisse des champignons que nous avons ramassés, ou du camping et de la proche contemplation d’une cascade. La rentabilité de l’affaire de divertissement l’y obligera si elle ne l’a pas encore fait. La gestion du territoire comme s’il s’agissait d’une entreprise ou, disons-le en jargon technique, sa transformation en « marque » laissera ses habitants en dehors des décisions, expropriés, puisque les seuls besoins qui comptent sont ceux exigés par l’accumulation du capital et la dynamique du pouvoir, non ceux du bon voisinage. La vie en montagne sera alors totalement redéfinie par les hiérarchies politiques, administratives et financières qui déterminent à chaque instant l’usage du territoire, usage fixé continuellement par des plans de développement se succédant et de pire en pire.

La chose remonte à loin. Ce que nous considérons aujourd’hui, ce n’est rien de plus que l’intégration d’un marché régional dans un marché global. Le processus de marchandisation dans les Pyrénées a commencé dans les années 1960 avec la construction des stations de ski de Baqueira-Beret et La Masella (celles de La Molina et de Vall de Núria existaient déjà). Ce processus n’a pris un nouveau dynamisme qu’au milieu des années 1980 avec l’essor des résidences secondaires, qui s’est accéléré dix ans plus tard avec l’ouverture de nouvelles pistes (actuellement au nombre de dix-sept), la neige artificielle, la popularité des sports d’aventure et l’intérêt pour les gîtes ruraux.

La première phase n’a pas eu beaucoup d’impact, car la voiture n’était pas encore très développée et la télévision, qui venait de faire son apparition dans les foyers modestes, gardait les individus collés à leurs fauteuils.

La deuxième fut pire, car la motorisation générale accrut considérablement la mobilité des citadins. Les loisirs se « démocratisaient » ; un premier plan d’aménagement des stations essayait de développer le marché de la montagne tandis que l’exode sur ces hauteurs s’arrêtait. Le déclin de l’élevage et de l’agriculture comme toujours, la crise définitive du textile et la fermeture des mines ouvrirent en grand la porte à l’exploitation intensive de la neige, des rivières, des prairies, des forêts, des sommets, des fermes et des sentiers.

La troisième phase, correspondant à la création de la marque Pyrénées, nécessita les aides de l’État et l’injection de capitaux. La connectivité avec les centres émetteurs de touristes devint essentielle. C’est pourquoi il fallut investir énormément dans les routes, les pistes, les accès, les lignes à haute tension, les canalisations, les décharges, les tunnels, les viaducs, etc. Des milliers de véhicules circulent quotidiennement dans la région, provoquant des embouteillages durant les week-ends et en période de vacances, ce qui nécessita impérativement de nouvelles voies, des dédoublements, des variantes, de nouvelles liaisons et diverses améliorations. Il y avait un besoin urgent de dépenses considérables en équipements, fournitures et services complémentaires, tels que des parkings, des télésièges, des stations d’essence, des réservoirs d’eau pour canons à neige, des écuries, des garages, des entrepôts, des hangars, des magasins, etc. Le tronçon autoroutier Barcelone-Manresa fut ouvert en 1994 et l’autoroute Manresa-Berga en 1999, favorisant comme jamais auparavant l’arrivée d’une avalanche urbaine. Barcelone engloutit la Catalogne : les conditions barcelonaises de vie se répandirent partout. Dans la province, toute la population est devenue l’otage d’une économie cannibale qui rayonnait de la métropole.

La quatrième phase, l’internationalisation de la marque, est liée à l’arrivée massive de touristes d’autres régions espagnoles et étrangères (40 pour cent du total). Elle débuta en 2004 avec le Plan stratégique du tourisme de la neige, et la création de l’eurorégion Pyrénées-Méditerranée, une structure transnationale, constitue un saut qualitatif dans le développement déséquilibré et violent du territoire, fondé sur une augmentation plus importante des équipements, l’expansion du réseau de transports et une désintégration sociale calculée. Le projet insensé du mégacomplexe de Vallfosca, une sorte d’Eurovegas pyrénéennes, illustre, si besoin il y a, le délire développementiste des dirigeants actuels. La croissance ne peut être retardée. Grâce à la contribution intéressée de capitaux étrangers, le territoire de montagne est « organisé » par des plans territoriaux afin de supporter l’arrivée d’un gros paquet supplémentaire de touristes venus d’ailleurs. Les billets d’avion, la visite des casinos et la promenade le long de la plage seront inclus dans le lot. L’objectif ne peut être autre que la transformation complète des régions pyrénéennes en un grand parc à thème, un Disneyland alpin.

L’industrialisation de l’économie catalane, d’abord, suivie de la tertiarisation avaient créé un monstre, la zone métropolitaine barcelonaise, qui constituait un système urbain avec d’autres agglomérations mineures reliées par des voies rapides, des autoroutes et des périphériques. Et ce monstre abritait une vaste classe moyenne ayant une soif de consommer le territoire qu’il fallait prendre en compte. Pendant ce temps, la vie dans la métropole était devenue si pauvre, si claustrophobique, que le besoin de se déconnecter ne serait-ce qu’un peu, de s’évader dans la nature comme les bourgeois et les aristocrates le faisaient avant, fut irrépressible. Pour cette classe moyenne, et pour le prolétariat qui l’imitait autant qu’il le pouvait, l’oisiveté n’était ni repos ni inactivité, mais se mettre en mouvement et faire tout ce qui était à la mode. Ainsi, l’ennui et la lassitude ont donné lieu à la marchandisation des loisirs, par laquelle ceux-ci devinrent travail. Le temps libre, grâce au stress et à la vacuité de la vie privée en conurbation, se transforma en matière première d’une industrie capable de faire progresser la démographie régionale pyrénéenne, de démanteler le territoire, d’orienter la vie de ses habitants vers le consumérisme, de flatter le mauvais goût des visiteurs et de détruire la beauté des lieux. Le bronzage de montagne deviendra parmi les métropolitains un détail de distinction, un trophée, l’expression caractéristique de la marque Pyrénées. Le régime capitaliste avait dans les fugitifs de la métropole sa base sociale la plus fervente, prête à voter avec discipline pour tout candidat pro-tourisme, et tous l’étaient. Pendant ce temps, les grands bénéficiaires de l’invasion des randonneurs motorisés du dimanche venant de toutes parts jouissaient du succès durant la Fitur (Feria Internacional de Turismo) et de la reconnaissance de la zone pyrénéenne comme destination touristique d’excellence par l’Union européenne. Les Pyrénées s’immergeaient dans le marché européen et Barcelone partageait avec d’autres conurbations transfrontalières la fonction colonisatrice. C’était l’incarnation ultime de l’idée de progrès : la domination néfaste et maligne de la nature et de la société de montagne par la science, la technologie, l’économie et l’État.

Tout sport de montagne, de l’helibike au canyoning, du trekking au snowboard, du parapente au ski nordique, est une concrétisation de la mentalité capitaliste primitive : goût de la compétition, dépassement de l’obstacle, résilience, culte de l’effort, attrait du risque, exhibitionnisme... Cependant, pour les cadres psychologiquement épuisés par le travail, le commerce de montagne propose une cure fondée sur l’hydrothérapie et les traitements psychophysiques (wellness). L’esprit capitaliste resurgit autant chez le sportif que chez le cadre névrotique, mais davantage chez les spéculateurs : les affaires immobilières de la côte et de la zone métropolitaine sont plus faciles à mener dans les régions intérieures, puisque le profit est la seule chose qui compte et le bénéfice économique du tourisme, comparé à celui de toute autre activité antérieure, est d’une supériorité écrasante. Hôtels, campings, terrains de golf, lotissements à vendre, discothèques, fastfoods, centres commerciaux et voitures à la pelle reproduisent les conditions de l’habitat urbain et imposent les valeurs d’une vie prisonnière de la consommation. Les prix des terrains et des loyers des maisons augmentent, le folklore local se dégrade en spectacle, les fêtes acquièrent une touche superficielle et carnavalesque, le passé se muséifie et, à terme, les liens moraux se transforment en liens commerciaux. Le touriste n’a aucun intérêt à connaître les lieux qu’il visite, et encore moins leurs habitants, il se satisfait donc de stéréotypes. Il n’est pas très partisan de l’authenticité : quelques éléments de couleur locale et quelques produits typiques lui suffiront. L’ange du kitsch l’accompagne et le protège d’une originalité excessive : la vulgarité et le mauvais goût s’imposent à lui. On peut dire que la métropole donne une nouvelle forme matérielle et spirituelle au territoire ; elle l’uniformise, l’affaiblit et le corrode sans qu’il puisse se défendre, faute de force et de moyens. Le tourisme laisse la sociabilité locale dans une situation beaucoup plus fragile qu’auparavant. Fin de l’esprit communautaire, de la solidarité, de la notion même de village.

Quand la voiture devient une sorte de prothèse de l’habitant de la grande ville, le territoire s’y retrouve totalement soumis et finit par le refléter dans tous ses aspects. C’est déjà un espace périurbain, un satellite de l’agglomération métropolitaine. La vie parasitaire y joue désormais un rôle décisif et par ricochet de nouvelles classes entrepreneuriales et néorurales voient le jour, directement ou indirectement liées au développement unidirectionnel établi. Pour changer les choses à la campagne, il faudrait les changer en ville. Pour reconstruire une vie sans contraintes économiques en périphérie, il faudrait démanteler le centre. Rien de libérateur ne sera possible si nous ne sortons pas du capitalisme, mais nous n’en sortirons pas si nous laissons intactes toutes ses structures.

Au fur et à mesure que les forces destructrices du réseau touristique gagnent du terrain, se diversifient et se désaisonnalisent, les espaces sauvages — fréquentés en excès — se densifient et se dépersonnalisent, le paysage s’érode et la nature s’estompe ; la flore se dessèche rapidement et la faune diminue et migre où elle peut. Les contradictions du développementalisme se manifestent sous forme d’urbanisation galopante, de crise écologique, d’épuisement des ressources et de troubles sociaux. Bien que la prise de conscience du caractère éminemment dévastateur de la croissance économique n’apparaisse pas clairement comme une opposition frontale en dehors des minorités qui s’obstinent contre vents et marées à défendre le territoire, la préoccupation de ceux qui dépendent économiquement du tourisme face aux pertes dues à la saturation a éveillé une certaine sensibilité pour la conservation et la protection de l’environnement.

L’expression magique « tourisme durable » est dans la bouche des représentants des prétendus « acteurs sociaux » : organisations patronales, administration, associations de défense de l’environnement, syndicats et partis politiques. Bien que le modèle de marché reste incontestable, la proposition de « développement local alternatif » apparaît de manière parallèle. Ce type de développement veut associer la consommation, les dégâts et la croissance au renouvelable et à l’équité, par l’intermédiaire d’« instruments d’intervention et de transformation de l’économie », c’est-à-dire par des lois, des ordonnances, des impôts, des contrats et des programmes promus ou soutenus par les institutions. Il ne s’agit pas de démarchandiser le territoire, mais de l’exploiter de manière moins agressive en ayant recours à un réseau économique marginal servant de palliatif et de contrepoids à l’imparable pillage du développement pur et dur. Rien n’est remis en question, certainement pas le système capitaliste. On revendique un usage durable de la terre sans penser à la désurbaniser ; on considèrera le droit de choisir et de cultiver sa propre nourriture sans toucher à l’industrie agroalimentaire ; on exigera des normes rationnelles sans déroger aux directives actuelles plutôt permissives pour ce qui concerne les affaires douteuses ; un droit coutumier sans porter atteinte au droit commercial ; bref, on exige un tourisme moins conventionnel, plus écologique, ignorant qu’écologie et tourisme sont des termes antithétiques.

En tout cas, ce tourisme de coton ne répondra jamais plus qu’à une infime part de la demande ; rien de comparable au tourisme de masse. Cependant, les nouvelles classes moyennes des régions pyrénéennes observent la destruction du territoire avec inquiétude, puisque leurs intérêts se trouveront affectés à la longue, mais elles ne veulent pas s’affronter aux responsables. Elles sont romantiques et matérialistes en même temps, bourgeoises et populistes. Le cul entre deux chaises. Elles veulent le développement et le progrès sans les conséquences qui en découlent. Elles veulent des relations équilibrées avec l’environnement sans sortir de l’économie de marché ou de la tutelle de l’État : elles veulent en fin de compte la pluie (ou mieux la neige) et le beau temps.

Ni la régénération du territoire ni la restitution à ses habitants authentiques ne peuvent se faire à moitié ni se faire légitimement par l’administration, la politique ou l’économie elle-même. La cogestion entre les autorités, les syndicats, les associations de jeunes et le patronat n’est qu’un mécanisme pour harmoniser le développement le plus catastrophique avec les intérêts de la population à demi domestiquée, afin de rendre les conflits inutiles. Les clichés typiques de « durabilité », « responsabilité », « participation », « démocratie horizontale », « qualité », « proximité », etc. le démontrent clairement. La démocratie territoriale est quelque chose de complètement différent et a plus à voir avec la capacité du voisinage à s’organiser de manière autonome et à vivre ensemble sans médiation marchande ni dirigeants. Pour revitaliser le territoire, il faut le déparasiter, ce qui revient à le faire sortir de l’économie par une action de décentralisation, de désindustrialisation et de désurbanisation qui entraînerait, d’une part, une confrontation avec les classes dirigeantes et leurs serviteurs politiques, et, d’autre part, une ruralisation sauvage. Les ruraux doivent être soutenus sur la base d’un engagement solide, car ils ont besoin d’objectifs clairs et de stratégies sur mesure. Les occupations et mobilisations de défense du territoire doivent permettre une corrélation des forces favorables à l’autonomie paysanne, juste assez pour encourager un autre type de fuite des métropoles, afin que non seulement les lieux abandonnés puissent être repeuplés ou en voie de l’être, mais aussi qu’un réseau de paysans et d’éleveurs résistant aux normes, aux règlements et aux contrôles administratifs puisse s’organiser. Malgré le fait que près de cinq cents communes catalanes sont menacées d’extinction parce qu’elles se trouvent en dehors des circuits touristiques, il est de plus en plus difficile de parvenir à un repeuplement libre et à une agriculture indépendante. Lorsque les forces municipales vivantes ou les hommes d’affaires ne le font pas, l’État se met en travers du chemin, proscrit l’occupation des terres et des maisons abandonnées, enregistre le bétail, compte les arbres et les cultures, surveille les semences, détecte les invités, bref, réglemente toute activité. Il oblige à étiqueter les produits, photographie les bâtiments et les propriétés, interdit la vente directe, fixe des quotas et des prix, spécifie les paiements et perçoit les taxes. Peu nombreux sont ceux qui se plaignent ouvertement, et leur voix au loin ne se fait pas entendre. D’autres préfèrent être « pragmatiques » et rentrer dans le rang. Malgré tout, la lutte continue.

Compte tenu de l’opinion majoritaire en faveur du tourisme, la défense du territoire doit être sérieusement engagée dans une campagne d’information. D’autre part, il conviendrait de mettre l’accent sur ses deux versants, celui du démantèlement et celui de la reconstruction. C’est une double lutte à mener pour libérer le territoire de l’économie et encourager une vie libre à la campagne, enracinée, en harmonie avec l’environnement et étrangère à la fois au normatif et au mystique. C’est un combat constant pour freiner les grands projets inutiles des constructeurs et des gouvernements et pour fermer la voie aux hordes urbaines frénétiques et aux administrations locales complaisantes. Une lutte pour créer des formes d’autogouvernement et de travail collectif, pour revenir aux anciennes assemblées villageoises ou « conseils ouverts » (dans le Berguedà il y en a encore deux, Fígols et Sant Jaume de Frontanyà), à des conseils de quartier, à des champs ouverts et des biens communaux. En conséquence, c’est aussi une lutte pour redécouvrir la ville, lui donner une dimension humaine en l’élaborant à partir de l’agora. Il ne peut y avoir de territoire libre autour d’une ville esclave ni de ville émancipée à l’intérieur d’un territoire subordonné.

Miquel Amorós
Causerie du 24 février 2018 au casal d’avis de Berga,
célébrant le septième anniversaire du groupe Piolet Negre.

Cuando los bárbaros invadieron la periferia.
Traduit de l’espagnol par Henri Mora.

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