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De l’alerte rouge à la Sixième Déclaration de la forêt Lacandone

jeudi 21 juillet 2005, par SIPAZ

Alerte rouge zapatiste : incertitudes...

L’alerte rouge décrétée par l’EZLN (Armée zapatiste de libération nationale) le 20 juin 2005 a à nouveau attiré l’attention du Mexique et du reste du monde sur le Chiapas. À travers un communiqué, le Comité clandestin révolutionnaire indigène - Commandement général (CCRI-CG) a décrété la fermeture de ses structures civiles autonomes. Il a fait savoir que ses membres avaient été mis « à l’abri » et que, jusqu’à nouvel ordre, ils continueraient leur travail de manière « transhumante ». L’état d’alerte dans tout le territoire rebelle a également signifié le regroupement des commandants militaires, des bases de soutien et des insurgés zapatistes qui réalisaient un travail social dans les communautés, ainsi que l’évacuation de la société civile nationale et internationale présente à ce moment-là dans les communes autonomes.

Seuls les services de santé communautaire ont été maintenus. L’EZLN a exclu la responsabilité, quant à ses actions futures, de toutes les personnes, organisations civiles, politiques et comités de solidarité, et les a remercié de leur soutien à la lutte pacifique des indigènes zapatistes. Parallèlement, elle a annoncé la rupture de tous les contacts existant entre la structure civile zapatiste et les institutions gouvernementales de l’État du Chiapas.

Ce n’est pas la première fois que l’EZLN se déclare en « alerte rouge ». Elle l’avait également fait en 1995 lors de l’offensive militaire du gouvernement ainsi qu’en 1997 [1], après le massacre d’Acteal [2]. Mais l’annonce de cette mesure en plein processus de construction d’autonomie par la voie des faits a généré une grande incertitude : la réapparition d’un langage fortement militaire pouvait laisser penser à un éventuel retour aux armes... ce qui a mis en évidence - pour ceux qui tendaient à le minimiser - le fait que la guerre perdure, une guerre où les deux acteurs (l’armée mexicaine et l’EZLN) sont toujours armés, où la déclaration de guerre de janvier 1994 est toujours valide. En prenant connaissance des communiqués zapatistes suivants, on a commencé à parler d’un « important signe politique ». Il était alors clair que les communiqués obéissaient à une logique de lutte politique et idéologique plus que militaire.

Utilisant son habileté discursive et sa capacité de communication, l’EZLN a lancé une « provocation » risquée et tout à la fois mesurée pour annoncer une « nouvelle étape » dans la lutte zapatiste.

... et naissance d’une nouvelle initiative

Dans un second communiqué, suite à l’alerte rouge, l’EZLN a annoncé que depuis l’été 2002, parallèlement au processus autonome, elle avait mené à bien une restructuration politique et militaire interne qui devait lui permettre de répondre à toute attaque du gouvernement. Le troisième communiqué expliquait avec plus de clarté que l’alerte rouge avait été une « mesure préventive » pour protéger un processus de consultation interne convoqué par le CCRI-CG. Il faut rappeler qu’en février 1995 le gouvernement d’Ernesto Zedillo avait réalisé une offensive militaire pour arrêter le haut commandement zapatiste, alors même que l’EZLN réalisait une consultation interne. L’EZLN a communiqué qu’il s’agissait d’une consultation entre les insurgés et les bases de soutien pour évaluer les années de lutte et de résistance avant de convenir d’une « nouvelle étape », en assumant ce que cela impliquait, à savoir le risque de perdre « le peu, ou tout ce qu’ils avaient gagné ». Ils ont encore indiqué que face à ce processus « tou(te)s les zapatistes ont la liberté morale de continuer ou non avec l’EZLN durant l’étape suivante ».

Par la suite, dans une lettre dirigée à la société civile nationale et internationale, le sous-commandant Marcos a définitivement écarté les doutes en déclarant que la prochaine étape ne serait pas militaire. Il se rapproche ainsi à nouveau de la société civile pro-zapatiste qui accompagne le processus autonome civil et qui était resté déconcertée devant la fermeture des caracoles et des conseils de bon gouvernement, la partie visible du mouvement zapatiste. Le cinquième communiqué a fait savoir qu’après avoir consulté les communautés indigènes (par le biais d’assemblées), l’EZLN avait décidé d’entreprendre « une nouvelle initiative politique de caractère national et international » qui allait être expliquée à travers la Sixième Déclaration de la forêt Lacandone.

Il convient de rappeler que les Déclarations antérieures avaient été - sauf la première qui coïncide avec la déclaration de guerre - un appel à la mobilisation pacifique de la société civile pour parvenir à une réforme intégrale de l’État mexicain. La Deuxième Déclaration (1994) annonçait la Convention nationale démocratique ; la troisième, la formation du Mouvement de libération nationale (MLN) ; la quatrième, la création du Front zapatiste de libération nationale (FZLN) et la cinquième, la consultation pour la reconnaissance des peuples indiens et pour la fin de la guerre d’extermination. Ces multiples propositions n’ont pas toujours eu les résultats escomptés en termes de participation.

La Sixième Déclaration dresse un bilan de l’histoire et de la lutte zapatistes au cours des onze dernières années. Dans ce long document, les zapatistes soulignent : « nous sommes arrivé à un point où nous ne pouvons pas aller plus loin » ; une « nouvelle étape de la lutte indigène n’est possible que si les autochtones créent des alliances (...) avec les ouvriers des villes et les paysans ». Les zapatistes analysent la situation actuelle à échelle nationale et internationale : on vit « une guerre de conquête dans le monde entier, une guerre mondiale ». C’est pourquoi ils proposent la création d’un nouveau « front élargi » à échelle nationale : « une alliance de personnes et organisations de la gauche authentique, parce que nous pensons que c’est dans la gauche politique que se trouve la véritable idée de résistance contre la globalisation néolibérale, et la construction d’un pays avec justice, démocratie et liberté pour tous ».

Pour ce faire, ils prévoient d’envoyer une délégation de l’EZLN durant une période indéfinie à parcourir le pays et forger des alliances avec des groupes politiques et sociaux, indigènes, ouvriers, paysans et étudiants afin d’unir les résistances contre le néolibéralisme.

L’objectif de ces rencontres est de créer « un programme national de lutte, mais un programme qui soit clairement de gauche, c’est-à-dire, anticapitaliste ». Les zapatistes repositionnent ainsi le centre de leur stratégie à échelle nationale, en se proposant une politique active d’alliances. Ils choisissent de réactiver la citoyenneté et de « la faire sortir » de la logique des campagnes électorales partisanes, pour former un front en faveur des changements de fond dont le pays a besoin, comme une nouvelle constitution, entre autres.

D’autre part, sur le plan international, les zapatistes proposent une nouvelle Rencontre intercontinentale pour pouvoir entrer en contact avec les luttes antinéolibérales du monde entier. Deux rencontres « intergalactiques » ont déjà été organisées : au Chiapas en 1996 [3] et en Espagne en 1997. Ces deux événements sont considérés comme l’origine des rassemblements altermondialistes qui ont pris forme à Seattle en 1999.

Contexte de l’alerte rouge

Le moment où l’alerte rouge a été émise n’a pas été choisi au hasard. Si le communiqué annonçant l’état d’alerte des structures politico-militaires du zapatisme a surpris tout le monde, il s’est vite avéré qu’il ne s’agissait pas d’un coup de tête sinon du fruit d’un long processus de réflexion et d’analyse ; non d’une fin, sinon d’un commencement. Il convient d’analyser l’alerte en prenant en compte le contexte national et tous les communiqués zapatistes émis depuis un an. Juste avant l’alerte, l’EZLN a publié « La géométrie (?) - impossible - du Pouvoir au Mexique ». Dans ce texte, l’EZLN réaffirme sa position contre les partis politiques mexicains, jusqu’à prononcer de dures critiques contre Andrés Manuel López Obrador (AMLO), probable candidat présidentiel du Parti de la révolution démocratique (PRD) avec une certaine chance de l’emporter. Cette année, toute la politique nationale a tourné autour du thème des élections présidentielles de 2006. Ces derniers mois, des mobilisations sociales des plus importantes ont été organisées pour empêcher qu’AMLO ne soit éliminé de la bataille électorale. López Obrador est considéré par beaucoup comme une alternative venant du peuple, comparable à Luiz Inácio Lula da Silva au Brésil ou Tabaré Vázquez en Uruguay. Néanmoins, les zapatistes ne voient pas en lui une alternative réelle pour la gauche mexicaine. Ils font le pari de la construction d’un projet alternatif « à gauche et vers le bas », et en ce sens, AMLO représente pour les zapatistes la « droite modérée » qui s’inscrit dans un modèle de nation dépendant du capital international.

D’autres facteurs se sont rajoutés à l’alerte rouge, augmentant la tension présente dans la région. Quelques semaines auparavant, la banque Bilbao Vizcaya Argentaria - BBVA-Bancomer - avait fermé neuf comptes bancaires d’Enlace Civil, une organisation mexicaine chargée de soutenir les projets dans les communes autonomes zapatistes, en l’accusant de « blanchiment d’argent illicite » [4]. Par ailleurs, on a pu observer d’étranges regroupements de bases militaires et policières au Chiapas, un fait sans précédent depuis 2001. Ces mouvements se sont réalisés sans aucune explication de la part du ministère de la Défense nationale (Sedena) ou du gouvernement fédéral. On a enregistré la fermeture de bases de l’armée à El Calvario (dans le canyon du fleuve Perla), à X’oyep et Los Chorros (toutes deux dans la région des Hauts Plateaux), à Bochil et Escopetazo (partie nord des Hauts Plateaux), ainsi que deux autres campements en dehors de la « zone de conflit ». Trois semaines après l’alerte rouge, de nouveaux mouvements se sont produits dans la municipalité de Chenalhó (Hauts Plateaux) sans que cela signifie un retrait de l’armée du Chiapas.

Réactions diverses à l’alerte rouge

À ce jour, le gouvernement fédéral a émis peu de commentaires sur la Sixième Déclaration. Xóchitl Gálvez, responsable de la Commission nationale pour le développement des peuples indiens (Conadepi) a fait savoir : « La présidence de la République attend les communiqués de l’Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) pour savoir quand et comment ils réaliseront les actions annoncées. » L’initiative proposée a été précédée par des manipulations discursives de la part de la classe politique et certains signes de guerre.

Le jour même de l’alerte rouge, la Sedena a communiqué qu’elle avait effectué une opération militaire les 15, 16 et 17 juillet, au cours de laquelle elle avait détecté et détruit 44 plantations de marijuana en territoire zapatiste. Les médias ont diffusé la nouvelle au point de présenter l’EZLN comme une narcoguérilla. Plusieurs personnalités politiques ont demandé à l’EZLN des explications quant à ses liens avec le trafic de drogues. Cependant, il s’est vite avéré que les municipalités où l’opération avait eu lieu - Tapilula, Rayón, Pueblo Nuevo - non seulement se trouvent en dehors de la zone dite « de conflit » mais qui plus est, il n’y a pas de présence zapatiste à cet endroit. Finalement le ministère de l’Intérieur a dû démentir la première interprétation. On a pu redouter que ces accusations justifient une contre-offensive du gouvernement juste avant la nouvelle étape zapatiste.

Dans le milieu du pouvoir, la proposition zapatiste - avant même que la totalité de la VIe Déclaration soit rendue publique - a été interprétée comme l’abandon de la voie armée, le choix de l’EZLN pour la voie des urnes et sa reconversion en parti politique. Le président de la République Vicente Fox a donné « la bienvenue la plus enthousiaste à ce communiqué allant dans le sens de l’action politique et le retrait de la voie armée », en affirmant qu’il « était aux ordres de Monsieur Marcos pour commencer une étape d’accords et d’intégration des zapatistes à la vie publique ». Le porte-parole présidentiel a assuré que le président Fox était disposé à annuler le mandat d’arrêt « suspendu » contre le sous-commandant Marcos, afin qu’il s’incorpore sans obstacle à la vie politique. Le gouvernement a également insisté sur sa « disposition au dialogue », et sa « recherche de rapprochements ».

Les zapatistes ont cependant clarifié que cette nouvelle initiative ne cherchait pas la reprise du dialogue (dans le sens de la reprise du processus de négociation) ; qu’ils n’allaient pas laisser les armes ; qu’ils ne retiraient pas la déclaration de guerre ; et qu’ils écartaient la possibilité de se transformer en une force politique partisane. La classe politique liée aux partis avait fait son interprétation en fonction de son propre penchant pour la voie électoral. Ce décalage a démontré l’éloignement des deux visions.

La Commission pour la concorde et la pacification (Cocopa) a rappelé que la loi pour le dialogue, la conciliation et la paix digne au Chiapas de 1995 restait en vigueur et que, de ce fait, il n’y avait aucune raison de débouter des mandats d’arrêt. Dans le cadre de ces accords, les zapatistes ne violent pas la loi s’ils respectent le cessez-le-feu et lancent une initiative politique. Le chargé gouvernemental pour la paix au Chiapas, Luis H. Álvarez a cependant affirmé qu’il « était incompatible d’opter pour la voie politique et de rester armé ».

Le gouvernement de l’État du Chiapas, de son côté, s’est gardé d’émettre une posture officielle face à l’alerte rouge, « par manque d’éléments » et parce qu’il « s’agissait d’une affaire de caractère fédéral ». Deux jours plus tard, il a annoncé, sans entrer dans les détails, que son gouvernement avait également suspendu tout contact avec les Caracoles et les « conseils de bon gouvernement ».

Lever de l’alerte et changements dans la structure civile

Trois semaines après, le 11 juillet, Le CCRI-CG de l’EZLN lève l’état d’alerte et annonce la réouverture des différents Caracoles et des bureaux des conseils des communes autonomes. Les zapatistes invitent la société civile nationale et internationale à reprendre le contact avec la structure civile zapatiste, dont le travail reviendra peu à peu à la normale. De plus, ils annoncent, comme résultat de leur évaluation interne, une réorganisation des Caracoles. Pour corriger l’interférence entre la partie militaire et la réalisation du travail civil, une autocritique maintes fois soulignée, les commissions de surveillance seront désormais composées uniquement de bases de soutien (civiles). Ces commissions serviront de pont entre les conseils de bon gouvernement et les visiteurs. Elles informeront également les communautés et les communes autonomes pour que celles-ci puissent être consultées et puissent surveiller le processus autonome depuis la base. Les zapatistes ont également annoncé la création d’une nouvelle commission à l’intérieur des conseils de bon gouvernement : les « commissions d’information » chargées de recevoir les personnes qui viennent pour mieux connaître l’histoire et la lutte zapatiste.

Les défis de la nouvelle initiative

La nouvelle « étape de la lutte » zapatiste génère de multiples défis, non seulement pour le mouvement zapatiste, mais pour la société tout entière.

Comme ils l’affirment eux-mêmes, il s’agit d’une initiative risquée en tant que telle et du fait du contexte politique dans lequel le pays se trouve. Cette initiative met cependant en évidence plusieurs choses. Elle confirme la capacité des zapatistes à lancer une proposition depuis leur vision politique, à un moment critique de l’histoire du Mexique.

Cette initiative souligne aussi la nécessité pour les zapatistes, s’ils veulent être cohérent avec un projet de lutte contre le néolibéralisme, de tisser des liens plus étroits avec les mouvements mexicains et internationaux de résistance active. Ce virage déjoue certaines critiques que les zapatistes avaient reçues ces derniers temps, comme l’idée qu’ils continueraient la voie de l’autonomie sans aller « au-delà du Chiapas ».

De nombreux mouvements et organisations sociales nationales sympathisants de l’EZLN et par ailleurs liés au PRD national ou à la tendance à faveur de la candidature de López Obrador, ces deux dernières appartenant à la gauche institutionnelle, se voient obligés à se définir face à la proposition zapatiste. Cela peut générer des non-conformités chez ceux qui soutiennent les deux options. Ce facteur conditionnera l’écho de la proposition zapatiste auprès de ce qu’ils appellent les différentes « gauches ».

Il reste à voir comment un espace de cette amplitude peut fonctionner. Sa taille ne représente pas seulement de nombreux défis mais aussi le danger de répéter d’autres expériences frustrées comme la constitution d’une Assemblée constituante en 1994. Certaines organisations ont déjà exprimé leur soutien à la nouvelle initiative zapatiste comme le Syndicat mexicain des électriciens (SME) ou le Congrès national indigène qui, de même que les zapatistes, s’est déclaré « en alerte rouge ». On attend encore la réponse d’autres secteurs de la société civile, qui attendent probablement que les zapatistes concrétisent leurs actions futures. Un autre défi pour les zapatistes sera de parvenir à un rapprochement avec des organisations qui auparavant restaient en dehors de leur orbite, et qui, dans le contexte national, peuvent voir la proposition zapatiste comme une issue politique pour le pays. Dans cette logique, le 13 juillet, les zapatistes ont annoncé la formation de deux commissions : « l’Intergalactique » pour travailler la proposition à échelle internationale, et une commission nationale qui commencera à se réunir avec toutes les personnes et organisations d’accord avec la VIe Déclaration de la forêt Lacandone à partir du mois d’août.

Le « retour » zapatiste à la politique nationale et internationale ne signifie pas un recul du processus de construction de l’autonomie par la voie des faits. La structure autonome dirigée par les caracoles et les multiples projets éducatifs, de production ou de santé qu’ils développent présentent des avancées notables dans différents domaines. À partir de l’évaluation du processus interne, les zapatistes ont entrepris certaines modifications pour améliorer le fonctionnement des caracoles. Sans anticiper les avancées de la nouvelle proposition zapatiste à échelle nationale et internationale, on peut imaginer qu’il y aura désormais deux processus parallèles : la continuation de la construction des alternatives depuis la base en réponse aux nécessités locales, et le lancement d’un intense processus politique vers l’extérieur. Certainement les deux voies se rétro-alimenteront mutuellement.

De manière « non électorale », mais en profitant d’un calendrier politique profondément marqué par les prochaines élections, les zapatistes veulent démontrer la pertinence de faire « une autre politique possible ». Ils ont ainsi décidé de continuer à exercer la pression sur le pouvoir depuis l’extérieur, hors du système politique, et de recommencer à générer la mobilisation citoyenne. Face à l’impossibilité de confronter la « guerre néoliberale » depuis le système lui-même, les zapatistes ont choisi de resserrer les rangs pour le faire depuis la société elle-même.

Bulletin du SIPAZ, juillet 2005, vol. X, n° 2
Avenida Chilón 8, Barrio El Cerrillo,
CP 29220, San Cristóbal de Las Casas,
Chiapas, Mexique
Tel/Fax : (00-52) 967-631-60-55

sipaz.org

Notes

[1Elle l’avait également fait, une première fois, en avril 1994 après l’assassinat de Colosio - alors candidat du PRI pour l’élection présidentielle d’août 1994 - à la fin d’un meeting électoral. Cela avait été interprété, à l’époque, par les zapatistes comme un acte des secteurs les plus réactionnaires du pouvoir pour faire échouer les négociations entre les zapatistes et le gouvernement.

[2Massacre, le 22 décembre 1997, de 45 Indiens tzotziles (pour la plupart des femmes et des enfants) de l’organisation Las Abejas (les Abeilles), qui est proche des zapatistes, dans l’église d’Acteal par des paramilitaires.

[3Dans les cinq Aguascalientes, d’ailleurs construits à cette occasion par les zapatistes.

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