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Assemblée de l’APPO des 10 et 11 février 2007

dimanche 25 février 2007, par APPO, OIDHO

Notre lutte ne doit jamais se faire au profit des hommes qui servent le pouvoir et l’argent. Nous ne devons jamais charger de notre libération un homme ou un groupe d’hommes, mais être capables, en tant que peuple pauvre, d’arracher aux puissants et aux riches tous nos droits.
(Ricardo Flores Magón)

EXPOSÉ

présenté par les Organisations indiennes pour les droits humains dans l’Oaxaca (OIDHO), un membre fondateur de l’APPO, et des membres de COMPA, de Promotora-Oaxaca et de l’AMZ ainsi que des adhérents à l’Autre Campagne, réunis dans le cadre de

l’Assemblée de l’Oaxaca de l’APPO
(Assemblée populaire des peuples de l’Oaxaca),

les 10 et 11 février 2007.

PREMIÈRE PARTIE : ANALYSE DE L’ÉTAT D’OAXACA

Nous avons déjà dit ailleurs que le mouvement surgi des entrailles du peuple de l’Oaxaca et qui s’est incarné dans l’APPO n’est pas apparu subitement en 2006, comme surgi du néant, mais que l’on peut affirmer au contraire que les origines du mouvement des peuples de l’Oaxaca remontent au moment même de l’invasion espagnole. Il a en outre connu plusieurs crises et s’est illustré par des soulèvements armés répétés qui ont maintes fois obligé le système capitaliste occidental à opérer des changements politiques, économiques et sociaux.

La crise actuelle qui s’est emparée du système capitaliste et de son rejeton, le néolibéralisme, est due à la résistance historique que lui a opposée le peuple opprimé pendant des siècles : c’est donc la réponse des « autres », cette autre culture qui se refuse à être rayée de la carte, « le Mexique profond » nommé par Guillermo Bonfil Batalla [1]. Quand nous disons que la lutte que mène le peuple de l’Oaxaca est celle de ceux qui possèdent une autre vision du monde – non occidentale –, c’est parce que 70 % de ceux qui vivent aujourd’hui dans cet État se revendiquent les héritiers originels du territoire, de la culture et de l’organisation sociopolitique des peuples que les colonisateurs espagnols ont réduits en esclavage et que les colonisateurs d’aujourd’hui veulent continuer d’opprimer.

Un simple coup d’œil sur les colonias, les banlieues pauvres d’Oaxaca, la capitale, sans même parler de l’ensemble de cet État, suffit pour comprendre que notre manière de nous organiser est restée quasi intacte à travers les temps et qu’il ne fait aucun doute qu’elle ait profondément imprégné la structure même de l’organisation de l’APPO.

Sur les plus de 200 conseillers de l’APPO, seule une poignée de dirigeants d’organisations sociales a cherché à imposer, par ambition personnelle ou sous l’influence de la culture dominante, un autre type d’organisation, autrement dit une structure verticale dotée d’une direction composée d’un nombre réduit de membres autodésignés ou de ce que nous, nous appelons « autonomination mutuelle » (moi, je te propose pour un poste, et toi tu me proposes à moi).

Quant aux causes du conflit dans l’Oaxaca, différentes visions s’affrontent, qui sont les suivantes :

Les « immédiatistes » affirment que les causes de ce mouvement sont à rechercher dans la répression déclenchée le 14 juin 2006 contre les enseignants et les organisations de la Plate-Forme [Promotora] pour l’unité nationale contre le néolibéralisme (dans sa version Oaxaca) lors de l’occupation du centre historique d’Oaxaca commencé le 22 mai de la même année. Une autre vision tout aussi simpliste pense que cela est dû au fait que le gouvernement d’Ulises Ruiz Ortiz n’est pas parvenu à réfréner les demandes sociales des enseignants, des organisations sociales et des communautés de l’Oaxaca et que la répression du 14 juin ne fit que mettre le feu aux poudres.

Une troisième vision, la nôtre, envisage les choses autrement : nous pensons (comme nous l’avons toujours dit, en tant qu’organisation indigène) que la lutte de nos peuples a démarré il y a très longtemps, depuis toujours, mais qu’elle n’avait pas pu prendre cette forme et atteindre la catégorie de mouvement social avant la dernière étape récente.

Auparavant, nos luttes ont toujours été isolées et le gouvernement a tout fait pour qu’elles le continuent de l’être. Quand le PRI gouvernait cet État, le plus grand « pompier », jusqu’à récemment, ce fut l’actuel président du tribunal supérieur de justice, Héctor Anuar Mafud Mafud, qui fut pendant deux mandats présidentiels successifs chargé de la politique intérieure en qualité de secrétaire général de ce département pour l’Oaxaca. Mafud parvenait systématiquement à repousser à plus tard les conflits, jusqu’à ce qu’un jeune cadre inexpérimenté – dont le seul mérite était d’avoir porté les valises d’Ulises Ruiz – soit nommé à sa place. Non content de ne pas savoir éteindre les incendies, il jeta de l’huile sur le feu. Une telle manière de gouverner ne pouvait provenir que d’un esprit autoritaire et fondamentaliste protestant comme celui d’Ulises Ruiz, qui accorda des postes clés de la fonction publique à des courtisans incapables de résoudre les innombrables conflits dans cet État. Il arriva donc ce qui devait arriver.

La lutte se poursuivait en de nombreux points de l’Oaxaca, mais toujours de façon isolée, et elle se soldait par toujours plus de prisonniers politiques, de violations des droits humains, de spoliations de terres et des ressources naturelles, d’autoritarisme, d’exode migratoire, d’extrême pauvreté, d’assassinats, de massacres et d’injustice infinie.

En dépit de l’injustice qui régnait dans cet État, les gouvernements PRI successifs continuaient de singer la démocratie, réalisant de prétendues élections au niveau de l’Oaxaca qui ne faisaient qu’entériner le caciquisme qui maintenait au pouvoir les députés des assemblées locales et fédérales, les sénateurs, les gouverneurs et bien entendu les maires des principaux chefs-lieux de districts dans lesquels est divisé l’Oaxaca, dans le but de perpétuer le contrôle politique qu’ils exerçaient.

Ces caciques régionaux placés sous la supervision d’un haut fonctionnaire chargé de leur coordination, poste inventé au mépris de la Constitution par l’ex-gouverneur Heladio Ramírez López, étaient appelés DÉLÉGUÉS DU GOUVERNEMENT (ou vice-gouverneurs). Ils avaient ainsi les mains libres pour s’enrichir en faisant jouer leurs liens avec le gouvernement de l’Oaxaca, s’appropriant des meilleures terres et des ressources naturelles et fondant des commerces de toutes sortes (bois, commerces, bétail, café, etc.) Nombre d’entre eux n’hésitaient pas à recruter des tueurs à gages (des paramilitaires) pour éliminer les opposants gênants. Leur impunité et cette alliance contre nature avec le pouvoir local avait évidemment un prix : il s’agissait qu’aux élections, tant municipales et régionales qu’au niveau de l’État, ils fournissent leur contingent de votes en faveur du PRI.

Lors de la dernière vague de répression lancée contre le mouvement social de l’APPO, le gouvernement d’Ulises Ruiz recourut aux services de ces paramilitaires, avec les résultats que l’on sait.

DEUXIÈME PARTIE : DE L’EXPULSION DES MANIFESTANTS DU 14 JUIN À LA RÉPRESSION MASSIVE DU 25 NOVEMBRE 2006

Vingt jours après l’expulsion manu militari du 14 juin, un dialogue en plusieurs points fut entamé avec le SEGOB (Secretaria de Gobernación, le ministère de l’Intérieur), ne débouchant sur aucun résultat pour les deux parties, en raison de positions totalement antagoniques et inconditionnelles. Le SEGOB proposait des réajustements économiques et une réforme de l’État, mais la tête d’Ulises Ruiz était intouchable. De son côté, l’APPO exigeait la destitution d’Ulises Ruiz comme préalable à toute négociation. Carlos Abascal, ministre de l’Intérieur, finit par se perdre dans le labyrinthe de la fraude électorale de l’élection présidentielle qui a vu s’imposer Felipe Calderón, tandis que le PRI tirait parti de cette fraude pour renforcer ses propres intérêts, notamment le maintien d’Ulises Ruiz à son poste de gouverneur.

L’APPO tenta de prolonger le dialogue jusqu’à l’investiture de Calderón, sans y parvenir cependant car la « coalition » du PAN et du PRI avait déjà pris la décision de déclencher la répression contre le mouvement de l’APPO le 25 novembre, une semaine avant cette investiture.

Une division s’était opérée au sein de la Commission unique de négociation de l’APPO dès le début des négociations avec le SEGOB, les dirigeants du syndicat enseignants se livrant à toutes sortes de manœuvres afin que cette négociation puisse avoir lieu à tout prix (et renonçant à exiger la destitution d’Ulises Ruiz), mais les bases de leur syndicat ont refusé de les suivre sur ce point. La position de ces dirigeants enseignants devint manifeste dès l’ouverture de la première table de négociation, quand il refusèrent de laisser participer l’évêque Samuel Ruiz, cette fois-là et en trois autres occasions, menaçant de rompre avec l’APPO si Samuel Ruiz finissait par participer au dialogue. Finalement, là encore, les bases du syndicat enseignant obligèrent leur direction à accepter la participation de Samuel Ruiz.

Entre-temps, la plupart des dirigeants enseignants (pas tous, cependant), avaient fourni d’innombrables efforts pour que leurs bases leur accordent toute liberté de négociation, ce qui fait qu’au bout du compte, à travers une « consultation » jouant sur la fatigue et la fragilité de certaines positions, en particulier celles des régions de l’Isthme et du bassin de Papaloapam, ils réussirent à avoir carte blanche.

C’est ce qui explique que, quatre jours avant l’invasion d’Oaxaca par la PFP, ces dirigeants enseignants ont présenté, conjointement à la SERAPAZ (qui s’est finalement rendue à la position d’Enrique Rueda) et au FPR, leur revendications en bloc au SEGOB sans l’accord ni de la majorité des membres de la commission de l’APPO, ni des organisations sociales, ni des colonias, ni du peuple en général, qu’ils tançaient de casseurs (litt. : tira-piedras, « lanceurs de pierres »).

TROISIÈME PARTIE : CEUX QUI N’ONT PAS NÉGOCIÉ

Nous, les organisations, les communautés, les femmes et les hommes indigènes et non indigènes qui avons connu la prison, subi la torture et la violation de nos droits fondamentaux, dont des enfants, des frères et sœurs, des parents et des compañeros ont été assassinés et qui vivons dans l’extrême pauvreté et l’injustice infinie, nous avions ardemment désiré une lutte de telles proportions pour enfin pouvoir envoyer un message retentissant au système et à ses décideurs. À savoir : que nos peuples et nos cultures ne sont pas de simples ruines archéologiques et que nous ne sommes pas des fossiles vivants, mais que nous avons jalousement et soigneusement préservé, pendant toutes ces années, la rage et la dignité que nous avons exprimées dans notre rébellion, en tribut à nos morts et à l’histoire de notre oppression.

C’est ainsi que l’a compris le peuple, qui s’est battu de bien des façons, des marches nombreuses au sang qu’il a versé lors de l’attaque bestiale dans le cadre de la répression lancée par le gouvernement de l’Oaxaca et par le gouvernement fédéral... Aussi n’a t-il JAMAIS demandé à négocier en acceptant que le plus grand criminel qu’ait connu cet État reste au pouvoir, régnant sur ses victimes, son maintien en poste ne pouvant être interprété que comme une trahison du plus grand nombre qui transformerait en vérité les mensonges constamment déversés par le gouvernement, c’est-à-dire que les dirigeants ne cherchent toujours que leur propre profit ou celui d’un petit groupe et que la seule chose qu’il suffit de faire pour les amadouer est d’y mettre le prix.

La conséquence la plus funeste pour notre mouvement serait qu’à court ou moyen terme la majorité de la population qui avait soutenu cette lutte sombre dans le découragement, dans le scepticisme et dans le pessimisme et en vienne à perdre toute confiance en ceux qui d’une certaine manière ont pris la tête de ce mouvement et l’ont parfois payé cher tout au long de cette lutte, ayant été emprisonnés ou assassinés.

Il est donc impossible d’accorder quelque légitimité que ce soit aux assassins qui nous gouvernent.

QUATRIÈME PARTIE : L’APPO N’EST PAS UNE PLATE-FORME ÉLECTORALE

En vertu de tout ce que nous venons de dire, il nous est absolument impossible de soutenir les positions qui voudraient convertir l’APPO en une paisible plate-forme de lancement pour leurs candidatures de députés, sous les applaudissements de l’oppresseur assassin.

Curieuse coïncidence, de la droite autoritaire à la « nouvelle » gauche, en passant par les vieilles gauches, y compris les staliniens, tout ce beau monde réclame un siège dans le congrès que nous avions dissous. Maintenant, ils veulent participer aux élections organisées par un gouvernement et par un Institut électoral fédéral dont nous ne voulions plus rien savoir. Maintenant, ils concluent des accords dans des réunions au sommet en cachette de la majorité de l’APPO et du peuple. Mais ils vont plus loin : ils ont hautainement déclaré que l’APPO, c’est du passé, mais cela ne les empêche pas de vouloir que l’APPO leur serve de plate-forme et que ce soit ses membres qui se chargent de leurs campagnes électorales. Maintenant, ils voudraient se débarrasser du tyran par la voie d’institutions décomposée qui ont trahi non seulement le peuple de l’Oaxaca mais le peuple mexicain tout entier. Maintenant, ceux et celles qui, grâce à notre mouvement, se sont fait entendre à la radio, lors de conférences de presse et à l’occasion de discours, et qui ont divulgué leur nom et leur appartenance – et ce, soit dit en passant, contrairement aux accords pris au sein de l’APPO – voudraient se servir de leur renommée et de la bannière qu’ils ont élevée pour être candidats et candidates aux élections, oubliant qu’ils n’ont pu se faire connaître qu’à cause de la lutte de centaines de milliers de femmes et d’hommes qui ont risqué et même perdu leur vie pour changer véritablement les choses dans l’Oaxaca.

Il est donc impensable de former une alliance avec ces forces politiques prétendument d’« opposition », alors que tout le monde a été témoin du rôle absolument indigne qu’elles ont joué – notamment le tristement célèbre PRD d’Oaxaca – au cours des derniers mois, tournant le dos à la juste lutte du peuple organisé au sein de l’APPO, à tel point qu’elles ont réclamé, aux côtés des différents partis au pouvoir, la répression de notre mouvement en envoyant la PFP.

Compañeros et compañeras, nous, les femmes et les hommes rassemblés dans l’OIDHO, nous connaissons parfaitement le traitement réservé par gouvernements, partis, candidats et députés aux peuples indigènes. Nous avons souffert dans notre propre chair leur autoritarisme, leur trahison et leur mépris profond envers nos cultures.

Nous savons la peur qu’ils éprouvent envers la démocratie authentique qui s’exprime dans les assemblées de nos communautés et dans notre notion de service rendu au peuple au lieu de s’approprier des postes rémunérés.

Nous savons aussi combien ils convoitent nos terres, notre eau, nos forêts, nos régions, et nos esprits au nom du progrès et au nom de la démocratie. C’est pour cela que nous nous sommes organisés de manière indépendante depuis plus de quinze ans.

C’est pour cette raison que nous avons tout risqué pour encourager une alliance d’organisations et de peuples qui a fini par prendre la forme de l’APPO. C’est pour cette raison que nous avons insisté sur la nécessité de consolider nos assemblées, nos communes et nos régions, sur les barricades et dans les colonias, dans les bases démocratiques des organisations sociales et des syndicats enseignants, et de renforcer ce grand mouvement au lieu de nous dévoyer dans les artifices du pouvoir, un pouvoir qui est tout sauf « populaire », tout sauf « révolutionnaire », tout sauf « démocratique ». C’est pour cette raison que nous risquons tout à nouveau pour dire ces quelques vérités, sans détours et sans crainte.

Des communautés les plus marginalisées de la zone de la côte, de la sierra Sud et des vallées centrales, nous appelons toutes les organisations de base de l’APPO, tous les peuples indigènes, tous les habitants des colonias, tous les étudiants, tous les barricadiers et toutes les femmes courageuses à ne pas tomber dans le piège de ceux qui n’apprennent jamais rien des événements et à soutenir les propositions suivantes,

QUI SERONT SOUMISES À L’ASSEMBLÉE DE L’OAXACA DE L’APPO :

  1. Aucun membre du conseil de l’APPO ne pourra être candidat à un siège de député ou de maire ;
  2. Quiconque voudrait se porter candidat à un siège de député ou de maire sera automatiquement exclu du conseil de l’APPO ;
  3. Les organisations qui voudraient présenter des candidats aux élections ne pourront le faire au nom de l’APPO ;
  4. Afin de promouvoir un « vote de punition » aux élections de juillet 2007, on encouragera la formation d’assemblée de base ainsi que d’assemblées communautaires, municipales et régionales dans le but de se mettre d’accord sur la stratégie à suivre, mais PAS pour présenter des candidats au nom de l’APPO ;
  5. L’APPO réaffirme ses principes d’organisation plurielle de lutte pacifique populaire et d’enseignants dépourvue d’une structure hiérarchique ;
  6. L’APPO poursuivra son processus d’organisation et de consolidation par le bas, en tant que mouvement social luttant contre les dictatures néolibérales et pour les droits fondamentaux des peuples ;
  7. L’APPO réaffirme ses principales revendications :
      - Destitution d’Ulises Ruiz Ortiz et dissolution des pouvoirs dans l’Oaxaca ;
      - Libération de tous les prisonniers politiques incarcérés sous le mandat d’Ulises Ruiz Ortiz et auparavant ;
      - Présentation en vie des disparus ;
      - Annulation de tous les mandats d’arrêt fabriqués par les « autorités » bâtardes à l’encontre des membres de l’APPO et autres citoyens et citoyennes qui mènent une juste lutte pour la restauration des garanties constitutionnelles et contre les dictatures néolibérales ;
      - Arrêt immédiat de la répression dont le peuple de l’Oaxaca est victime.
  8. L’APPO s’allie au niveau national et international avec les mouvements populaires et pluriels de lutte sociale conformément aux décisions prises par ses assemblées, mais elle ne formera AUCUNE ALLIANCE avec des partis politiques, légalement déclarés ou non.

Voilà nos propositions, compañeras et compañeros. Nous pensons que c’est seulement de cette manière que nous pourrons être cohérents avec nous-mêmes et faire route aux côtés du peuple de l’Oaxaca dans cette lutte pour un Mexique de démocratie, de justice et de liberté.

Pour terminer, nous tenons à rappeler que l’APPO a pour principe de prendre ses décisions et accords PAR CONSENSUS et non à la majorité.

Merci de votre attention. Recevez notre salut fraternel.

VIVE L’APPO !
VIVE LA LUTTE DES PEUPLES DE L’OAXACA !
VIVE LA LUTTE DES PEUPLES DU MEXIQUE !
LIBERTÉ POUR LES PRISONNIERS POLITIQUES !
DEHORS LE MAUVAIS GOUVERNEMENT !
ASSEZ DE RÉPRESSION ET DE MISÈRE CHEZ LES PEUPLES INDIGÈNES !
LA VICTOIRE N’APPARTIENT PAS AUX PLUS PUISSANTS, MAIS À CEUX QUI SONT LE MIEUX ORGANISÉS !

Pour les Organisations indiennes pour les droits humains dans l’Oaxaca (OIDHO) :
Assemblée générale des comités des communautés,
le conseil directeur,
le conseil politique,
la commission des femmes,
les commissions de travail.

Santa María Atzompa, Oaxaca, le 4 février 2007.

Traduit par Ángel Caído.

Notes

[1México profundo. Una civilización negada, Guillermo Bonfil Batalla, éd. Grijalbo, México D.F., 1990 ; 1987 pour la première édition, par l’auteur (NdT).

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